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Pour cette 39ème édition, plus de 2.000 exposants issus de 24 pays sont attendus. Candidate à l’OMC, la Libye est engagée dans un processus de libéralisation et d’ouverture de son économie et s’ouvre aux partenariats et investissements étrangers. Aussi, entre 2005 et 2009, les exportations du Maroc vers ce pays ont augmenté de 24%.
Cette année, le pavillon marocain abritera 17 entreprises de l’industrie et des services sur une superficie de 840 m2. Un grand nombre de secteurs seront représentés parmi lesquels l’industrie métallurgique, le textile, l’agroalimentaire, la chimie et la parachimie, mais aussi les matériaux de construction, l’industrie électrique, les technologies de l’information et de la communication et le secteur bancaire.
La Foire Internationale de Tripoli est organisée par le Comité des Foires de la Libye. En 2009, elle a accueilli 250.000 visiteurs et plus de 1.000 entreprises issus de 39 pays.
Au plan des échanges commerciaux, il y reste beaucoup à faire. Pour l’heure, le volume des échanges commerciaux entre le Maroc et la Libye demeure encore en-deçà des potentialités offertes de part et d’autre. A fin 2009, la balance commerciale a enregistré une valeur globale de 642 millions de DH avec un solde négatif (-8 millions de DH) au détriment du Maroc et un léger recul (-1%) depuis 2005. Les exportations marocaines ont enregistré une progression, atteignant 24% en valeur, soit 317 millions de DH. La Libye représente 0,3% du total exporté par le Maroc et figure au 39ème rang parmi les clients.
Les exportations à destination de la Libye sont relativement variées et concernent un grand nombre de secteurs. Les véhicules industriels arrivent en tête à hauteur de 44 millions de DH, suivis des produits alimentaires divers qui représentent 43 millions de DH, des produits finis d’équipement (35 millions), des tôles (28 millions) et des engrais (21 millions).
A l’inverse, les importations marocaines ont enregistré un recul de 10% en valeur. Elles ont atteint 325 millions de DH . Avec 0,13% du volume importé par le Maroc, la Libye est aujourd’hui le 56ème fournisseur du Maroc. Les importations du Maroc sont principalement concentrées sur 3 types de produits : les produits chimiques (44%) et les engrais (34%) ainsi que les fers et aciers (21%).
Un marché libyen en mutation
Depuis 2004, la Libye s’est engagée dans une série de réformes structurelles visant à l’ouverture de son économie et à la libéralisation de son commerce. Ces mesures doivent lui permettre de s’intégrer à l’économie internationale et d’adhérer à l’Organisation Mondiale du Commerce à laquelle la Libye est candidate. Pour accompagner ce processus un Plan sur la période 2008-2012 a été mis en place. S’il a été quelque peu contrarié par la crise internationale, les fondamentaux sont là.
Cette politique d’ouverture a conduit le pays à la privatisation du secteur public notamment dans les domaines pétrolier, industriel et bancaire. Elle se traduit par l’encouragement des investissements privés dans l’agriculture, l’agroalimentaire, le tourisme, l’énergie et des mines. L’infrastructure et les transports figurent parmi les priorités. Un grand nombre de projets: autoroutes, réseau de chemin de fer, métro à Tripoli, réhabilitation et extension aéroportuaire et portuaire sont en cours. L’immobilier est également en plein essor.
Pour accompagner cette dynamique, la Libye a entrepris une série de mesures sur le plan du commerce extérieur, visant à la concrétisation du principe du libre-échange. Elle a levé les restrictions sur l’importation des marchandises (annulation du système de licence et d’autorisation préalables à l’importation). Un certain nombre d’assouplissements industriels des services liés à la santé, à l’agroalimentaire et au tourisme ont également été mis en place (pas de droits de douane, ni d’impôt sur le revenu d’activité tiré du projet et les bénéfices réinvestis, rapatriement des bénéfices produits…).
La Libye compte de plus en plus d’entreprises étrangères et de bureaux de représentation. Aujourd’hui, une vingtaine de banques étrangères -dont Attijariwafa bank- y sont représentées.
Dans le cadre de sa transition économique, le pays s’est également orienté vers la création de zones franches le long de la côte libyenne qui auront un rôle essentiel à jouer dans la création d’un vaste réseau commercial entre les continents africain et européen.
Cette politique d’ouverture fait apparaître des besoins. Elle donne également l’opportunité aux entreprises marocaines, de consolider leur position sur un marché prometteur, et d’entreprendre des relations d’affaires ainsi que de partenariat avec les opérateurs économiques libyens dans les secteurs public et privé (investissements, partenariat industriel et commercial).
Forte présence des entreprises marocaines à la Foire de Tripoli
Dix sept entreprises marocaines seront présentes du 20 au 30 avril dans le cadre de la Foire Internationale de Tripoli. Cet événement annuel multisectoriel constitue un rendez-vous économique et commercial de première importance pour les marchés libyen et africain. Dédiée aux professionnels et au grand public, la Foire Internationale de Tripoli est un point de contact incontournable d’opportunités commerciales entre investisseurs et décideurs publics et privés.
Pour cette 39ème édition, plus de 2.000 exposants issus de 24 pays sont attendus. Candidate à l’OMC, la Libye est engagée dans un processus de libéralisation et d’ouverture de son économie et s’ouvre aux partenariats et investissements étrangers. Aussi, entre 2005 et 2009, les exportations du Maroc vers ce pays ont augmenté de 24%.
Cette année, le pavillon marocain abritera 17 entreprises de l’industrie et des services sur une superficie de 840 m2. Un grand nombre de secteurs seront représentés parmi lesquels l’industrie métallurgique, le textile, l’agroalimentaire, la chimie et la parachimie, mais aussi les matériaux de construction, l’industrie électrique, les technologies de l’information et de la communication et le secteur bancaire.
La Foire Internationale de Tripoli est organisée par le Comité des Foires de la Libye. En 2009, elle a accueilli 250.000 visiteurs et plus de 1.000 entreprises issus de 39 pays.
Au plan des échanges commerciaux, il y reste beaucoup à faire. Pour l’heure, le volume des échanges commerciaux entre le Maroc et la Libye demeure encore en-deçà des potentialités offertes de part et d’autre. A fin 2009, la balance commerciale a enregistré une valeur globale de 642 millions de DH avec un solde négatif (-8 millions de DH) au détriment du Maroc et un léger recul (-1%) depuis 2005. Les exportations marocaines ont enregistré une progression, atteignant 24% en valeur, soit 317 millions de DH. La Libye représente 0,3% du total exporté par le Maroc et figure au 39ème rang parmi les clients.
Les exportations à destination de la Libye sont relativement variées et concernent un grand nombre de secteurs. Les véhicules industriels arrivent en tête à hauteur de 44 millions de DH, suivis des produits alimentaires divers qui représentent 43 millions de DH, des produits finis d’équipement (35 millions), des tôles (28 millions) et des engrais (21 millions).
A l’inverse, les importations marocaines ont enregistré un recul de 10% en valeur. Elles ont atteint 325 millions de DH . Avec 0,13% du volume importé par le Maroc, la Libye est aujourd’hui le 56ème fournisseur du Maroc. Les importations du Maroc sont principalement concentrées sur 3 types de produits : les produits chimiques (44%) et les engrais (34%) ainsi que les fers et aciers (21%).
Un marché libyen en mutation
Depuis 2004, la Libye s’est engagée dans une série de réformes structurelles visant à l’ouverture de son économie et à la libéralisation de son commerce. Ces mesures doivent lui permettre de s’intégrer à l’économie internationale et d’adhérer à l’Organisation Mondiale du Commerce à laquelle la Libye est candidate. Pour accompagner ce processus un Plan sur la période 2008-2012 a été mis en place. S’il a été quelque peu contrarié par la crise internationale, les fondamentaux sont là.
Cette politique d’ouverture a conduit le pays à la privatisation du secteur public notamment dans les domaines pétrolier, industriel et bancaire. Elle se traduit par l’encouragement des investissements privés dans l’agriculture, l’agroalimentaire, le tourisme, l’énergie et des mines. L’infrastructure et les transports figurent parmi les priorités. Un grand nombre de projets: autoroutes, réseau de chemin de fer, métro à Tripoli, réhabilitation et extension aéroportuaire et portuaire sont en cours. L’immobilier est également en plein essor.
Pour accompagner cette dynamique, la Libye a entrepris une série de mesures sur le plan du commerce extérieur, visant à la concrétisation du principe du libre-échange. Elle a levé les restrictions sur l’importation des marchandises (annulation du système de licence et d’autorisation préalables à l’importation). Un certain nombre d’assouplissements industriels des services liés à la santé, à l’agroalimentaire et au tourisme ont également été mis en place (pas de droits de douane, ni d’impôt sur le revenu d’activité tiré du projet et les bénéfices réinvestis, rapatriement des bénéfices produits…).
La Libye compte de plus en plus d’entreprises étrangères et de bureaux de représentation. Aujourd’hui, une vingtaine de banques étrangères -dont Attijariwafa bank- y sont représentées.
Dans le cadre de sa transition économique, le pays s’est également orienté vers la création de zones franches le long de la côte libyenne qui auront un rôle essentiel à jouer dans la création d’un vaste réseau commercial entre les continents africain et européen.
Cette politique d’ouverture fait apparaître des besoins. Elle donne également l’opportunité aux entreprises marocaines, de consolider leur position sur un marché prometteur, et d’entreprendre des relations d’affaires ainsi que de partenariat avec les opérateurs économiques libyens dans les secteurs public et privé (investissements, partenariat industriel et commercial).
Un régime préférentiel
Les relations commerciales bilatérales sont régies par la Convention commerciale et tarifaire signée en juin 1990 à Rabat et entrée en vigueur depuis 1993. Cette convention institue un régime préférentiel entre le Maroc et la Libye. Il concerne l’exonération des droits d’importations et taxes d’effet équivalent. Les autres taxes demeurent exigibles pour les produits d’origine, obtenus entièrement ou faisant l’objet d’une transformation constituée d’une valorisation locale d’au moins 40% du prix du produit au départ de l’usine. Deux autres accords, l’un destiné à encourager et à garantir les investissements, et l’autre pour la création d’une société holding mixte ont été signés en 1984.