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Ce prêt a été contracté à quelques mois seulement de celui accordé par la Banque mondiale (BM), d’une valeur également de 100 millions de dollars et visant à appuyer les réformes du système éducatif marocain pour l’amélioration de la qualité et l’accès pour tous les enfants. Ce prêt, rappelle-t-on, est le deuxième d’une série de financements octroyés au Maroc et récemment approuvés par le Conseil de la BM.
Ces fonds s’ajoutent également aux 89,9 millions d’euros alloués par la Commission européenne au projet d’accès équitable au système d’éducation de base et à d’autres financements extérieurs estimés à environ 500 millions d’euros consentis dans le cadre du Programme d’urgence pour les années 2009-2012.
Cet état des choses ne manque pas de susciter nombre d’interrogations. Ceci d’autant plus que le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle a inscrit dans le projet de loi de Finances 2014 une enveloppe budgétaire estimée à environ 46 milliards de DH contre 43 milliards en 2013, soit une hausse de 8,5%.
Où vont ces fonds ? Beaucoup de spécialistes sont unanimes à considérer que les statistiques concernant les budgets ne disent pas tout et que les enveloppes budgétaires allouées au secteur de l’Education nationale ne sont pas toutes dépensées de manière efficiente. Selon eux, ces fonds ne bénéficient pas à ceux qui en ont le plus besoin et n’ont pas un impact durable.
Des propos que confirme la dernière note de présentation du budget du département de l’Education nationale.Le nouveau ministre en charge de ce secteur, Rachid Belmokhtare a expliqué que la part consacrée à l’investissement ne dépassera pas les 4,9 milliards de DH en 2014 contre 5,4 en 2013, soit une baisse de 8%. Quant aux 43,4 milliards de DH restants, ils seront consacrés aux dépenses de fonctionnement qui accaparent la plus grande part du budget.
Des chiffres qui en disent long sur la bataille de la qualité que le Royaume compte engager. Car, au-delà des résultats réalisés au niveau de l’offre, la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage reste un problème persistant.
Les enquêtes TIMSS sur l’enseignement des mathématiques et des sciences et PIRLS sur les progrès en lecture ont mis en évidence la faiblesse du niveau d’apprentissage des élèves marocains de 4ème et 8ème années par rapport à leurs camarades des autres pays. Ainsi, 74 % des élèves marocains de 4ème année n’atteignent même pas le premier des quatre niveaux de référence en mathématiques et aucun ne parvient au niveau supérieur.
Une situation qui ne semble pas à l’avantage du Royaume notamment en cette période d’incertitudes concernant les subsides étrangers. Le ralentissement de l’économie mondiale a fortement touché les pays riches et impacté grandement les prêts et les aides qu’ils accordent aux pays les plus pauvres.
Il est probable que ce déclin de l’aide entraînera une aggravation du déficit de financement de l’éducation nationale, ce qui nous fera obligation de trouver des solutions autrement plus efficientes et innovantes.