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Des militants islamistes ont marché côte à côte dans le centre et le nord de la capitale, faisant valoir la puissance du réseau sur lequel la confrérie compte pour remporter le scrutin.
Ils brandissaient des portraits du candidat à la présidentielle présenté par le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), parti issu des Frères musulmans, Mohammed Morsi, qui selon des sondages incertains semble à la traîne.
La confrérie, première force au Parlement, a mis tout son poids pour soutenir son candidat, qui n’est pourtant pas son premier choix, car le candidat qu’elle avait initialement présenté, le charismatique Khaïrat al-Chater, a été disqualifié en raison d’une condamnation ancienne.
Les Frères musulmans, qui ont accumulé faux-pas et revirements, brouillant leur image aux yeux de nombreux Egyptiens pendant la campagne, ont multiplié les manifestations de masse pour démontrer qu’ils restaient la première force politique du pays.
«Nous sommes très optimistes», a assuré un des manifestants, Ahmed Zaki, interrogé sur les chances de M. Morsi. «Sinon, nous ne nous serions pas donné tout ce mal...».
Dans le cortège se mêlaient hommes et femmes de tous âges, arborant des pancartes proclamant «Mohammed Morsi président». «L’un des éléments qui nous distingue des autres c’est que nous ne vénérons pas une personnalité mais un programme», a souligné M. Zaki, même si certains n’hésitaient pas à dire qu’ils regrettaient l’élimination de M. Chater.
Par ailleurs, le Centre Carter a obtenu l’accréditation de la commission électorale égyptienne pour surveiller l’élection», a indiqué à la presse Victoria Nuland, porte-parole de la diplomatie américaine.
Selon elle, les 22 observateurs, venant de 14 pays, «se joindront à une délégation d’observateurs forte de 80 personnes. Ils seront présents quelques jours avant l’élection et resteront pendant le scrutin».