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Toutes les analyses faites concernant la performance du gouvernement durant le premier semestre 2014 ont fait ressortir "l'absence de stratégies globales et de planification rationnelle", a fait observer M. Lhoumdi, mettant l'accent sur les retombées négatives des relations tendues entre le gouvernement et les autres acteurs (opposition, syndicat, patronat, société civile).
Il a également critiqué "l'absence" de l'approche participative dans l'élaboration des politiques publiques.
Le rapport de l'observatoire a notamment relevé, dans son volet économique, une amélioration des équilibres macroéconomiques à plusieurs niveaux par rapport à la même période de l'année précédente. Bien que la croissance du PIB ait atteint uniquement 1,7 % durant les premiers 6 mois de 2014 contre 3,8 %, les autres indicateurs macroéconomiques se sont comportés d'une manière assez bien dans l'ensemble, a souligné l'OMPP.
Toutefois, le rapport a mis en garde contre le retard constaté dans la réalisation des réformes structurelles, particulièrement celles liées à la Caisse de compensation, au régime des retraites et au système fiscal.
Au volet social, le rapport a observé une augmentation du taux de chômage, soulignant que le marché de l'emploi ne permet pas l'insertion des 180.000 nouveaux demandeurs d'emploi annuels, un objectif qui nécessite un taux de croissance de 6 %.
En ce qui concerne l'éducation, le rapport a salué la création du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique qui a permis de placer le secteur de l'éducation au premier plan des priorités stratégiques de l'Etat.
Revenant sur le secteur de la justice, l'observatoire a notamment constaté un grand retard concernant l'élaboration des projets de loi relatifs à la réforme de la justice.