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Après le succès de «Capharnaüm Auto-Sirate», l’artiste Latefa Ahrrare présente pour la première fois au Maroc son nouveau spectacle «La pianiste », une coproduction de FujairahCulture & Media et du Théâtre des amis (Maroc).
Mêlant théâtre, poésie, danse et musique, « La pianiste » est une symphonie où voix et corps se détachent pour mieux se confondre, chantant à l’unisson amour, paix et liberté de l’Etre, dans un univers multicolore, à l’image des différences qui font la richesse de l’humanité. Un univers où le blanc et le noir, ces deux extrêmes, ces deux faces d’une même médaille, règnent pourtant en maîtres et s’unissent ou s’affrontent pour dépasser les limites de l’impossible…Véritable laboratoire artistique, ce spectacle interprété et mis en scène par Latefa Ahrrare, présente aux spectateurs une suite de tableaux formant une fresque contemporaine, véritable parabole de la condition féminine dans le monde arabe et par là même, de la société, de la religion et des rapports hommes-femmes ou des rapports humains en général.
Dans ce spectacle, le texte en arabe classique facile d’accès de Milha Abdullah, fait la part belle à l’alchimie du verbe et donne corps au fond ; tandis que la forme, à travers une expression corporelle savamment menée, donne tout leur sens aux mots.
Ainsi, « La pianiste » s’interdit d’être une leçon de morale mais se veut bien au contraire un simple cri du cœur, un appel à la tolérance, à l’écoute de soi et donc de l’autre. Une prière contre toute forme de censure, de jugement : Un message de paix, un hymne à la vie ; à l’image des notes d’une symphonie qui pourtant si différentes, mises bout à bout, jouées sur un piano, enchantent les sens et créent cette douce cohérence nommée harmonie.
Présenté en avant-première au Festival international du monodrame de Fujairah où il a connu un grand succès, ce spectacle a été sélectionné pour participer à de nombreux festivals internationaux, notamment dans les pays suivants : Grèce, Bangladesh, Azerbaïdjan, Soudan, Liban et Pologne.