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Dans ce cadre et pour parer au danger qui guette plusieurs ménages, une enveloppe budgétaire de près de 150 millions de dirhams (MDH) a été allouée à la mise en œuvre du programme de restauration de l’habitat menaçant ruine et d’aménagement des quartiers périphériques de la capitale spirituelle Fès pour la période 2016-2020.
Les crédits alloués à ce programme s’inscrivent dans le cadre de la convention de partenariat signée entre la commune urbain de Fès et les ministères de l’Intérieur, de l’Habitat et de la politique de la ville, de l’Economie et des Finances, ainsi que la société Al Omrane , a fait savoir le Conseil de la ville de Fès.
En vertu de cette convention, les ministères de l’Intérieur et de l’Habitat et de la Politique de la ville injecteront chacun 70 MDH, alors que le Conseil de la ville contribuera avec environ 10 MDH.
La société Al Omrane de Fès sera chargée de la gestion financière du programme, tandis que le Conseil préfectoral s'engage à déterminer la liste des bénéficiaires et la supervision de cette opération en coordination avec le ministère de l'Habitat et les autorités locales.
La convention vise à améliorer les conditions de vie de la population, à lutter contre la précarité sociale et économique et à permettre aux habitants de ces quartiers d'accéder à un logement répondant aux normes de qualité.
L’opération de recasement ciblera quelque 2500 ménages habitant des constructions menaçant ruine au niveau des zones nord de Fès, Jnanate, Louizate, Sehb Al Ward, Ouinet El Hajjaj et Zouagha.
En effet, pour plusieurs élus de la nation, la question des habitats menaçant ruine, une problématique qui n'a que trop duré faute de volontarisme politique, n'a jamais été considérée comme une priorité des politiques publiques. Elle a toujours souffert, selon eux, d’un manque de vision prospective, de l'absence d'un cadre légal précis et de moyens d'intervention adéquats. Casablanca qui englobe, à elle seule, près de 51% des habitats menaçant ruine est l'exemple typique du laxisme gouvernemental. Effectivement et bien que des fonds aient déjà été levés et que l'expertise et le recensement aient été réalisés, l'Etat tarde toujours à intervenir.
Aujourd'hui, et à chaque fois que ce dossier est posé sur la table des discussions, le département de l’Habitat se complaît dans la fuite en avant en réclamant des milliards de DH pour éradiquer les maisons menaçant ruine.. A noter que la problématique des maisons menaçant ruine a été la cause, ces dernières années, de dizaines de morts et de blessés plus ou moins graves sans parler des sinistrés qui sont toujours sans abri.