-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
«Ibrahim Boubacar Keïta, candidat à la présidentielle, est arrivé lundi à Kidal dans le cadre de la campagne électorale», a affirmé une source militaire africaine de la force de l’ONU au Mali, la Minusma, information confirmée par l’état-major de campagne du candidat qui a parlé d’une visite de «quelques heures».
Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, 68 ans, ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale, est l’un des favoris à la présidentielle malienne.
Autre favori, Soumaïla Cissé, 63 ans, ancien ministre et ex-président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) doit également se rendre à Kidal «tout prochainement», selon son état-major de campagne.
Les autorités maliennes et les rebelles Touaregs occupant Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, ont signé le 18 juin à Ouagadougou un accord prévoyant un cessez-le-feu, un déploiement progressif de l’armée malienne, et un cantonnement des combattants Touaregs sur des sites de regroupement.
L’accord a été respecté, mais la situation reste tendue sur place, où des manifestations pour et contre le retour de quelque 150 soldats maliens ont eu lieu la semaine dernière.
Le premier tour de la présidentielle, censée amorcer la réconciliation et rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat en mars 2012, doit en principe se tenir à Kidal à la fin du mois comme dans le reste du Mali.
Mais les tensions actuelles et l’impréparation du scrutin dans la ville font craindre qu’il ne puisse avoir lieu comme prévu.