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Maintenant, reste à savoir où devrait commencer le travail du ministère de la Justice. Sur ce point précis, le ministre a été explicite. « Si la mission de la CC est disciplinaire, celle du ministère de la Justice est d’ordre plutôt pénal », clarifie le ministre Naciri, révélant que 17 dossiers ont jusqu’ici été soumis au département de la Justice, dont certains avaient été instruits sous le mandat de son prédécesseur Abdelouahed Radi et avaient entraîné des sanctions pénales à l’encontre des personnes impliquées et la saisie des fonds provenant de crimes pour lesquels les accusés ont été poursuivis. « D’autres dossiers ont entraîné soit l’acquittement soit des mesures conservatoires », a ajouté le ministre.
Evoquant le dernier rapport de la Cour des comptes, M. Naciri a indiqué que le procureur général du Roi près cette Cour a transmis plusieurs dossiers au ministère de la Justice en vue de prendre les mesures appropriées.
Seulement voilà, il faut se garder d’aller vite en besogne. « Tout dossier doit comporter tous les éléments relatifs à l’affaire soumise à la Justice notamment les informations, les procès-verbaux et d’autres documents de nature à faciliter l’enquête », certifie le ministre de tutelle, soulignant la nécessité de prendre en compte tous les indices concrets afin de respecter la présomption d’innocence et les libertés individuelles.
Assurant que tous les dossiers transmis au ministère par le procureur général du Roi près la CC ont été transférés aux parquets généraux, M. Naciri a dissipé les craintes de quelques députés en les assurant de la volonté du ministère de la Justice et du gouvernement tout entier de sévir contre tout acte de dilapidation ou de détournement de l’argent public.
A ce propos, M. Naciri a rappelé que des poursuites judiciaires ont été engagées, en 2009, à l’encontre notamment de 6.999 personnes impliquées dans des affaires de corruption et de 49 autres accusées de détournement de deniers publics.
De tout cela, il ressort que l’Etat est décidé à aller de l’avant sur le front de la lutte anti-corruption. La volonté politique est en tout cas là pour en finir avec l’impunité. La Cour des comptes se veut la meilleure traduction de cette volonté.