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Dans le même cadre de l'interrogatoire détaillé, le juge d’instruction a décidé de poursuivre l'audition des cinq autres mis en cause début septembre.
Le chef de cette structure, Abou Yassine s’est employé dès sa libération en juillet 2008 puisqu’il était condamné à deux de prison ferme dans le cadre du réseau terroriste Ansar Al Mahdi , démantelé en 2006, à constituer cette cellule à Sebta en mettant à la disposition de ses membres son expérience en tant qu’activiste islamiste invétéré et ex-trafiquant de drogue en Espagne.
Les huit personnes sont poursuivies, chacun en ce qui le concerne, pour "constitution d'une bande criminelle pour préparer et perpétrer des actes terroristes, collecte de fonds pour leur utilisation dans des actes terroristes, trafic de drogue, vol et trafic de voitures, complicité et falsification de documents officiels, corruption et violation du secret professionnel".
Les membres de ce réseau se livraient au trafic de drogue à destination de l'Espagne, ainsi qu'à la falsification des documents des véhicules qu'ils écoulaient au Maroc et dont trois, immatriculés à la ville occupée de Sebta, ont été saisis.
La chambre criminelle (2ème degré) chargée des affaires de terrorisme à l'annexe de la Cour d'appel à Salé a décidé également, lundi, le report au 31 août du dossier de neuf personnes poursuivies dans le cadre de la loi anti-terroriste.
Le report a été décidé sur la base d'une requête de la défense en vue d'étudier le dossier.
La Chambre criminelle de premier degré avait condamné, en avril dernier, les mis en cause à des peines allant de deux à huit ans de prison ferme pour "constitution de bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes, dans le cadre d'un projet collectif visant à porter atteinte à l'ordre public, tenue de réunions publiques sans autorisation et appartenance à une association non autorisée".
Les membres de cette cellule sont originaires de Nador et Fès.
Le principal accusé dans cette cellule démantelée en 2007, Lahbib Benali, a été condamné à 8 ans de prison ferme. Il était poursuivi pour “constitution d’une bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à troubler l’ordre public”.
Lahbib Benali qui résidait à Bruxelles, rue Van de Weyer, dans le quartier de Schaerbeek, est marié à une Belgo-marocaine. Au moment de son arrestation, la presse belge a révélé que Benali évoluait depuis plusieurs années dans la mouvance de la Salafiya Jihadiya. Cet originaire de Nador avait attiré l’attention de la police belge en janvier 2008, après une tentative infructueuse de se rendre en Irak. Au moment de son arrestation, une bande-vidéo avait été saisie à son domicile dans laquelle il rendait hommage à Oussama Ben Laden et exhortait les musulmans à ne plus vivre «dans les sociétés de mécréants gouvernées par des principes étrangers à l’islam comme la démocratie». Se sachant repéré, Benali a regagné alors le Maroc laissant derrière lui une «cellule belge» constituée depuis deux ans et dont les contours, les objectifs ainsi que l’identité des membres viennent d’être transmis à Bruxelles par les policiers marocains.