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Ils ont des ailes mais ne les utilisent pas pour s’envoler. Question d’efficacité, ont découvert des scientifiques...
D’après des chercheurs américains, les manchots ont renoncé à utiliser leurs ailes pour s’élever dans les airs car cela était beaucoup moins efficace, en termes de dépense d’énergie. Leur étude, publiée dans le journal scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences, semble confirmer l’hypothèse selon laquelle, il y a quelques millions d’années, les ancêtres des manchots ont «choisi» au cours de leur évolution de plonger plutôt que de voler.
Pour aboutir à ces conclusions, les scientifiques ont étudié des guillemots de l’Alaska, un animal très proche du manchot. Ces «voleurs catastrophiques» doivent «battre des ailes très vite» pour voler et «atterissent lamentablement», explique Kyle Elliot de l’université de Winnipeg, au Canada. Résultat, le guillemot dépense plus d’énergie en vol que n’importe quel animal: lorsqu’il est en l’air, il dépense 31 fois plus d’énergie qu’au repos, quand les autres oiseaux ne dépensent que 25 fois plus.
En revanche, les guillemots sont imbattables sous l’eau. Là, ils économisent leurs forces et vont bien plus vite que nombre d’autres animaux grâce à leurs petites ailes qui créent moins de résistance à l’eau. Mais pourquoi avoir conservé des ailes, dans ce cas, et ne pas avoir laissé sur les marches de l’évolution ce qui les rattachait aux oiseaux? Parce que s’envoler, même difficilement, est toujours utile pour échapper aux prédateurs, expliquent les chercheurs. Et cela ne les a pas empêchés de développer leurs capacités aquatiques: plonger plus en profondeur, nager plus vite et rester en apnée pendant plus longtemps pour attraper des proies en plus grande quantité.
D’après des chercheurs américains, les manchots ont renoncé à utiliser leurs ailes pour s’élever dans les airs car cela était beaucoup moins efficace, en termes de dépense d’énergie. Leur étude, publiée dans le journal scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences, semble confirmer l’hypothèse selon laquelle, il y a quelques millions d’années, les ancêtres des manchots ont «choisi» au cours de leur évolution de plonger plutôt que de voler.
Pour aboutir à ces conclusions, les scientifiques ont étudié des guillemots de l’Alaska, un animal très proche du manchot. Ces «voleurs catastrophiques» doivent «battre des ailes très vite» pour voler et «atterissent lamentablement», explique Kyle Elliot de l’université de Winnipeg, au Canada. Résultat, le guillemot dépense plus d’énergie en vol que n’importe quel animal: lorsqu’il est en l’air, il dépense 31 fois plus d’énergie qu’au repos, quand les autres oiseaux ne dépensent que 25 fois plus.
En revanche, les guillemots sont imbattables sous l’eau. Là, ils économisent leurs forces et vont bien plus vite que nombre d’autres animaux grâce à leurs petites ailes qui créent moins de résistance à l’eau. Mais pourquoi avoir conservé des ailes, dans ce cas, et ne pas avoir laissé sur les marches de l’évolution ce qui les rattachait aux oiseaux? Parce que s’envoler, même difficilement, est toujours utile pour échapper aux prédateurs, expliquent les chercheurs. Et cela ne les a pas empêchés de développer leurs capacités aquatiques: plonger plus en profondeur, nager plus vite et rester en apnée pendant plus longtemps pour attraper des proies en plus grande quantité.