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Il poursuit : "Ça a quelque chose de motivant. Vous pensez : 'Je crois que je pourrais aussi bien récolter les fruits de cette expérience, même si elle va se terminer' ou encore 'Je veux faire ressortir quelque chose de bon de tout ce qu’il me reste encore'". Selon le chercheur, il est possible que l’Homme ait pris l’habitude d’attendre la fin d’une expérience pour être heureux. Il souligne "Il vous suffit de dire aux gens que cette chose est la dernière, pour qu’ils l’aiment encore plus".
Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont mené une expérience sur un groupe de 52 étudiants et étudiantes. Le protocole était le suivant : cinq petits chocolats de différentes saveurs ont été proposés au fur et à mesure et de façon aléatoire à chacun des sujets, invités à les goûter et à leur attribuer une note en fonction du plaisir procuré. Par ailleurs, lorsque le cinquième chocolat a été offert, certains des volontaires ont été prévenus qu’il s’agissait du dernier et d’autres non.
Deux tiers des sujets conscients de la fin préfèrent le dernier chocolat Les résultats, publiés dans la revue Psychological Science, révèlent que les étudiants avertis de la fin de la dégustation trouvent généralement le dernier chocolat plus savoureux que les autres. Deux tiers de ceux-ci ont par ailleurs distingué l’ultime sucrerie comme étant leur favorite parmi les cinq échantillons. En revanche, les volontaires ignorant la fin de l’expérience ne privilégient le dernier chocolat que dans seulement 22 pour cent des cas.
Selon Ed O'Brien, cette tendance pourrait être influencée par de nombreux modèles de la vie quotidienne. Il conclut : "Beaucoup d'expériences présentent une fin heureuse - les films et les émissions que nous regardons ou encore le dessert à la fin du repas - beaucoup de gens peuvent avoir une attente générale que les choses finissent bien".