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Colère noire! Messahel s’était emporté et n’avait pas cru ses oreilles, alors que les patrons des affaires de son pays lui expliquaient la situation lamentable du climat des affaires en Algérie, et toujours en comparaison avec un voisin en pleine croissance. Ils lui ont également fait part de leurs craintes de la détérioration du classement de l’Algérie dans les différents rapports internationaux, notamment celui de «Doing Business» où leur pays occupe une place déshonorante derrière tous les pays nord-africains, y compris les pays vivant au rythme d’une crise politique, depuis des années déjà. Et face aux statistiques neutres et sans ambages, Messahel ose dire devant tout le monde : « Pour «Doing Business», il n’y a que l’Algérie, il n’y a ni la Tunisie, ni la Libye ni l’Egypte encore moins le Maroc»! Qui a pu induire son ministre dans une flagrante erreur facilement vérifiable sur le Net?
Le comble est que l’ambiance pressante dans laquelle se trouvait le ministre algérien à cause de cette comparaison itérative avec le Maroc l’a même poussé à produire un contresens caractérisé. Et l’installation de zones franches, chose qui devrait normalement être mise à l’actif de tout pays, se transforme chez Messahel en un point négatif, oubliant à la va-vite que son pays ne cesse de présenter ses requêtes successives pour favoriser l’installation de pareilles zones dans des villes comme Alger, Bejaïa ou encore Oran! En effet, l’une des conditions essentielles à même de permettre cette mesure avantageuse reste la stabilité politique. Chose que les rapports internationaux évoquent souvent en filigrane et parfois même de manière explicite.
Le ton hargneux du chef de la (non) diplomatie algérienne lui a même fait perdre la distinction entre les verbes prêter et emprunter, lorsqu’il évoque l’Egypte. Désirant lancer ses flèches invectives contre un pays distant de milliers de kilomètres, il a prétendu que «l’Egypte ne cesse de prêter», au lieu de «emprunter», ce qui explique l’embarras dans lequel les hommes d’affaires ont mis leur ministre.
La meilleure explication de cet état grincheux a émané d’un jeune militant algérien altermondialiste qui invoque, lors d’un passage sur la chaîne de télévision Al Magharibya», un ressort familial, à savoir les origines marocaines du ministre. Ce triste personnage «entend ainsi démontrer son algérianité à ses maîtres pour mieux se placer psychologiquement». Voilà un ministre qui a vraiment besoin d’une psychothérapie!