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Tout d'abord, une explication du phénomène de dépendance au tabac. Cette drogue (puisque c'est bien de cela qu'il s'agit) a le pouvoir d'apporter une sensation de plaisir et de déstresser le consommateur. Lors d'un arrêt soudain, un état dépressif dû à ce manque de plaisir peut se révéler chez l'ancien fumeur (on pense souvent et injustement que cet état dépressif peut-être lié à la consommation de médicaments d'aide à l'arrêt du tabagisme, ce qui est complètement faux).
La dépendance à la cigarette est rendue très forte par la nicotine. Le cerveau possède des capteurs de nicotine, substance à l'origine des sensations de plaisir et de détente. Le hic : plus l'on consomme de tabac, plus ces capteurs se développent et donc, plus la dose de nicotine à fournir est importante pour en ressentir les effets.
Il existe de nombreuses aides à l'arrêt du tabac : médicaments, patchs, gommes à mâcher... Le fumeur peut également demander l'aide d'un médecin, mais comme le rappelle addict.mag, le facteur le plus important reste la volonté sans laquelle toute tentative d'arrêt est inutile.
Le tabac est à l'origine de nombreux cas de maladies cardiovasculaires et de cancers, notamment du poumon. Plus de 80% des personnes victimes de ce type de cancer ne survivent pas plus de 5 ans.