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Clooney a pris de plus en plus d’importance dans le champ public et politique mondial. Début 2011, il a par exemple lancé le Satellite Sentinel Project, une initiative qui a mis en place la surveillance de la frontière entre le nord et le sud du Soudan par des satellites pour prévenir la montée des violences à l’issue du vote sur l’indépendance du pays.
Depuis son premier voyage au Soudan, en 2005 après une saison des oscars dont il était sorti en se sentant «un peu sale», il a formé un partenariat avec un ancien directeur des affaires africaines au conseil national de sécurité de Bill Clinton, qui s’est rendu compte en partant au Congo avec Angelina Jolie en 2003 de l’effet que les célébrités pouvaient avoir sur de telles causes, qui se retrouvent dans des magazines grand public comme People.
Tout le monde n’est pas fan de cette évolution, comme William Easterly, auteur de Le fardeau de l’homme blanc, qui estime que «le succès au Sud Soudan a eu lieu malgré les célébrités, et pas grâce à elles... La raison pour laquelle nous voulons voir des célébrités avec un rôle diplomatique n’est pas claire».
Mais Nicholas Kristof, le chroniqueur du New York Times récompensé par 2 prix Pulitzer pour sa défense des droits de l’Homme, pense au contraire que l’action de stars comme George Clooney est bénéfique: «La vérité, c’est que l’attention publique peut sauver des vies –que ce soit sur un génocide, une maladie ou la faim. Les stars peuvent générer de l’attention et générer la volonté politique de faire quelque chose contre un problème.»