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Il a, affirmé, en marge de sa visite de quelques établissements scolaires des communes de Yacoub El Mansour, Hay Al Fath et Yousoufia à Rabat que « l’utilisation à temps plein des salles de classe des établissements scolaires souffrant d’un manque d'espace ou de salles d'étude permettra de faire un bon usage de celles qui existent et d'augmenter de 25% leurs capacités d’accueil », a rapporté une dépêche de la MAP. Et d’expliquer que « cette mesure, qui se veut une solution pour atteindre l'objectif de 40 élèves par classe comme seuil maximal, permettra de faire bon usage des salles d'étude qui demeurent vides entre 12h00 et 14h00 ».
Il a par ailleurs précisé que « cet horaire ne concerne pas les élèves et les enseignants, mais intervient pour combler le manque enregistré au niveau de certains établissements scolaires en recourant aux salles déjà existantes, avant de penser à en édifier de nouvelles ».
Selon Bachir El Jabri, membre du bureau national du Syndicat national d’enseignement affilié à la FDT (SNE-FDT) et coordinateur de la Commission des litiges et des affaires syndicales, les syndicats d’enseignants ne se s’opposent pas, par principe, à cette nouvelle mesure. Il a pourtant mis un bémol en assurant que c’est sa mise en œuvre qui va poser plusieurs problèmes.
En premier lieu, cette mesure pourrait, de toute évidence, chambouler plusieurs pratiques scolaires. Elle nécessite la révision de l’emploi du temps des enseignants. Ce qui peut ne pas plaire au corps enseignant, mais « cette difficulté pourrait être surmontée par l’élaboration d’un emploi du temps qui leur soit favorable. A titre d’exemple, l’enseignant peut faire ses cours de 8 à 12 heures sans interruption ».
Ensuite, le nouveau règlement causera des problèmes sociaux pour les parents qui passent toute la journée au travail et pour les enfants qui seront contraints de passer la journée entière au sein de leur établissement scolaire. « La mise en pratique de cette mesure exige des mesures d’accompagnement telles que l’aménagement de cantines dans les écoles où les enfants qui ne peuvent pas retourner à la maison entre midi et 14 heures, pourraient prendre leurs repas. Elle requiert également l’aménagement de bibliothèques », nous a expliqué Bachir El Jabri. Celui-ci a, également, soulevé un autre problème auquel la mise en application de cette mesure pourrait se heurter. Il s’agit, en l’occurrence, des problèmes ayant trait à l’administration. « Il est impensable qu’un directeur d’école travaille 10 heures par jour, soit 60 heures par semaine », a-t-il martelé. Et de conclure qu’il faut augmenter le personnel en fonction dans les établissements scolaires.