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Alors qu'il n'en annonçait que 13%, le Maroc a donc revu ses ambitions à la hausse depuis, fort en cela de l’impulsion Royale, qui veut que plus de la moitié de l’électricité du pays soit principalement produite à partir d'énergies renouvelables, solaire, éolienne et hydraulique. Ces efforts ont valu à S.M Mohammed VI d’être qualifié de Roi Vert.
En décrochant la palme en matière de lutte contre le réchauffement climatique, le Maroc, figure seul en vert dans le classement CAT sur la carte mondiale. Il devance des pays en jaune comme l’Ethiopie, le Costa Rica, les Philippines et l’Inde, considérée comme proactive quant à la question et qui, malgré sa place de troisième pollueur mondial, a décidé par son Premier ministre interposé, Narendra Modi, de faire respirer le deuxième pays le plus peuplé du monde en plantant en douze heures près de 66 millions d’arbres.
L’Europe, le Canada, le Mexique, l’Australie, le Kazakhstan, le Brésil, le Pérou et d’autres pays d’Asie comme l’Indonésie se tiennent tièdement dans le ventre mou du classement tout de surprise qui dresse le palmarès des engagements des Etats quant au réchauffement climatique tandis que la Chine, l’Argentine et l’Afrique du Sud charrient en rouge les cancres de la classe en noir, les illustres Etats-Unis, Russie, Arabie Saoudite, Chili, Turquie et Ukraine, pollueurs mondiaux par excellence, portant le fameux bonnet d’âne quant à la question.
Par ailleurs, tous ces pays, Etats modèles ou cancres, en matière de climat se sont donné rendez-vous de lundi dernier jusqu'au 17 novembre à Bonn à l’occasion de la Conférence sur le climat COP23. Le Maroc par le biais de Salaheddine Mezouar président de la COP22, a passé le relais au Premier ministre des îles Fidji, Frank Bainimarama qui hérite donc de la présidence de la COP23.
Dans l’impossibilité de l'accueillir chez eux, les Fidjiens qui ne pouvaient pas assumer la logistique, l’ont alors organisée à Bonn, en Allemagne. Les Iles Fidji ont été choisies par l’ONU en interne selon un principe de rotation qui désigne chaque année l’hôte de la COP. Le région Asie et Pacifique devant être désignée cette année, on a naturellement opté pour Bonn car le siège du bureau de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), s’y trouve.
Dans la continuité de la COP 22 qui s’est tenue à Marrakech, la COP23 qui rassemblera les représentants de quelque 197 dont les Etats-Unis, pourtant donnés partants par le président Donald Trump, a donc pour mission d'avancer sur la mise en œuvre de l'Accord de Paris de 2015
Un rapport de l'ONU fait état de l'écart « catastrophique » entre actions et besoins, au terme d'une année marquée par des désastres de grande ampleur (ouragans de plus en plus dévastateurs -Irma et Harvey-, inondations, incendies, sécheresses, et menaces sur la sécurité alimentaire).
Le monde est sur une trajectoire de hausse moyenne de la température d'au moins 3°C. L’ambition principale étant donc de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien au-dessous de 2 degrés Celsius et de mener des efforts encore plus poussés pour limiter cette augmentation à 1,5 degré Celsius.