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Dans un communiqué dont Libé détient une copie, Rodrigo Rodriguez qui entame son 10ème jour de grève, explique que son action a été entreprise suite à l’indifférence affichée par le gouvernement espagnol à son égard et le manque d’aide à sa cause.
A ce propos, il a indiqué dans son communiqué que l’ambassade espagnole à Rabat a préféré classer sans suite son dossier en arguant que la mission de l’ambassade consiste à examiner et à écouter les doléances sans plus.
Même son de cloche de la part de Trinidad Jiménez, ministre des Affaires étrangères qui a considéré que l’affaire de Torreblanca est un cas isolé et c’est à la justice de trancher.
Des propos qui ne réjouissent pas l’homme d’affaires espagnol qui les réfute et prétend que les cas d’extorsion sont nombreux au Maroc et qu’il faut juste mettre la lumière sur ces affaires pour s’en rendre compte.
Ainsi, il a exigé une enquête de vérification qui doit être entreprise, selon lui, par les services de l’ambassade espagnole à Rabat, pour déterminer le nombre de cas enregistrés ces dernières années avant de solliciter la démission immédiate de l’ambassadeur actuel, accusé de laxisme, d’indifférence et de manque de communication.
De son côté, le Groupe Sefrioui a déjà affirmé dans une mise au point payante publiée sur les colonnes de certains journaux nationaux, que l’ensemble des accusations proférées par la société Torreblanca Construction Maroc ne sont que des allégations qui ne tiennent pas la route et que l’entreprise n’aurait pas été à la hauteur du projet qui lui a été confié, faute de capacités techniques et financières requises, et ce en dépit des rallonges de délais qui lui ont été accordées.
Selon sa version de l’affaire, Addoha a été contraint de prendre d’urgence les mesures appropriées en réglant directement les fournisseurs et les sous-traitants, au lieu et place de la société Torreblanca. Les sommes payées totalisent un montant de près de 2.500.000 DH. Addoha a précisé dans ce sens que vu ses engagements envers l’Etat, il a été obligé de confier la poursuite des travaux à une autre entreprise.
Il a même avancé qu’il a porté cette affaire devant la justice pour faire valoir ses droits, arguant, par la même occasion, que Torreblanca lui doit 2,5 millions de DH représentant les sommes payées aux fournisseurs et sous-traitants de la société espagnole. A rappeler que le litige en question remonte au 11 février 2010 lorsqu’un accord a été signé entre Immolog et Torreblanca d’après lequel l’entreprise espagnole devait construire trois lots d’habitations du programme Al Ikhlasse à Tanger, avec livraison le 25 juin 2011.
A en croire les gérants de l’entreprise espagnole, les 5 et 6 mai, ils ont reçu des menaces verbales et une offre de 1.500.000 DH pour quitter le chantier. Des tentatives de négociations à l’amiable ont été entreprises. Selon la partie espagnole, Addoha a proposé à Torreblanca un dédommagement et une prise en charge des dettes des fournisseurs; offre qui a été refusée par les Espagnols qui ont déposé plainte au tribunal de commerce de Tanger et ont perdu leur procès.