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Lors de la présentation de deux exposés intitulés “Le rôle des acteurs en matière de lutte contre le trafic d’êtres humains” et “Vers une conception de loi nouvelle du trafic d‘êtres humains”, les intervenants ont insisté sur l’intérêt de la mise en place de procédures spéciales comme celles que renferme le protocole de Palerme (ou Protocole des Nations unies visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants) approuvé par le Maroc, outre une définition claire du concept de trafic d’êtres humains.
Ils ont également mis l’accent sur l’importance de la recherche d’un nouveau cadre institutionnel et d’une nouvelle vision participative, pour ne plus se limiter à une approche sécuritaire et juridique, mais plutôt se focaliser sur la dimension humaine et l’impact psychologique et social de ce fléau sur la victime, notamment les mineurs et les femmes qui sont devenus ces dernières années les plus exposés aux réseaux organisés et spécialisés de trafic d’êtres humains par le biais de la conclusion de contrats d’emploi fictifs et sont remis sitôt entre les mains de réseaux spécialisés dans ce genre d’opérations.
Vu les risques de danger que présentent les actes criminels liés à ce fléau tels l’enlèvement, la séquestration, le détournement de mineurs, l’embrigadement, l’hébergement, l’accueil, le transport et l’abus de pouvoir, passant par le blanchiment de capitaux tirés de ces activités criminelles, les participants à cette rencontre ont jugé qu’il était temps de revoir les sanctions prévues en la matière en les multipliant et en augmentant les amendes au maximum, pour couper l’herbe sous les pieds des trafiquants qui se jouent des corps et esprits d’hommes, de femmes et d’enfants innocents.
Ont pris part à cette rencontre des acteurs représentant les domaines de la justice, l’emploi et les droits de l’Homme, ainsi que nombreuses organisations et associations internationales concernées par ce phénomène, outre des associations et des organisations nationales de défense des droits de l’Homme et des femmes.