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"Tout le monde a fait de son mieux, mais je n'ai pas été en mesure de gagner", a déclaré M. Moon à la presse devant son domicile à Séoul. "J'accepte humblement le résultat de l'élection", a-t-il dit.
Après le dépouillement de plus de 90 pour cent des suffrages, Mme Park, 60 ans, fille de Park Chung-Hee, l'homme fort de la Corée du Sud pendant 18 ans jusqu'à son assassinat en 1979, remportait 51,6% des voix contre 48% à son rival.
"Cette élection est une victoire pour vous tous, pour le peuple", a déclaré Mme Park, du Parti de la nouvelle frontière (PNF), acclamée par une foule de partisans agitant des drapeaux pour fêter sa victoire dans le centre de Séoul. "C'est une victoire venue du coeur du peuple qui espère faire repartir l'économie", a-t-elle ajouté.
Les Sud-Coréens réclamant des réformes étaient appelés à choisir leur nouveau président au cours d'un scrutin qui s'annonçait très serré.
Les électeurs devaient choisir entre Park Geun-Hye, candidate du PNF, et son adversaire Moon Jae-In, du Parti démocratique uni (DUP, centre gauche), principale formation de l'opposition, un ancien héraut des droits de l'Homme. "J'exhorte les électeurs à braver le froid et à voter pour ouvrir une nouvelle ère dans ce pays", avait déclaré Mme Park à la sortie d'un bureau de vote de Séoul, où le mercure affichait -10° Celsius. Dépeints comme des candidats de l'immobilisme par une partie de l'électorat lassée de la corruption et de l'emprise des conglomérats, Mme Park et M. Moon témoignent de la pénible marche de la Corée du Sud vers la démocratie, chacun aux deux extrémités du spectre. M. Moon s'est déclaré favorable à la reprise sans condition de l'aide à la Corée du Nord et a appelé de ses voeux un sommet avec Kim Jong-Un, le fils cadet de Kim Jong-Il qui lui a succédé à la tête du régime communiste.x