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"L'accord nucléaire ou tout autre sujet sous son prétexte n'est en aucune manière négociable", a déclaré M. Rohani lors d'une conversation téléphonique avec M. Macron.
L'Iran "n'acceptera aucune restriction au-delà de ses engagements" conformes aux règles internationales après 2025, quand des clauses de l'accord de 2015 vont expirer, a-t-il ajouté.
Selon un communiqué de la présidence française, M. Macron a fait part à son homologue iranien "de son souhait que les acquis de la négociation de 2015 soient préservés et que les discussions puissent s'ouvrir sur les trois sujets additionnels indispensables que sont le contrôle de l'activité nucléaire (de l'Iran) après 2025, le programme balistique de l'Iran et les principales crises régionales".
Au cours de leur discussion téléphonique d'une heure, les deux présidents ont convenu, d'après l'Elysée, "de travailler principalement dans les prochaines semaines sur la préservation du contenu de l'accord de 2015 dans toutes ses composantes, ainsi que sur la situation au Yémen et en Syrie", pays dans lesquels Téhéran est impliqué à différents niveaux.
Par ailleurs, l'Iran a dénoncé lundi la répétition d'accusations américaines "infondées" après les propos tenus la veille en Arabie saoudite par le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo sur l'"ambition" hégémonique prétendue de Téhéran au Moyen-Orient.
Lors d'une rapide visite à Ryad et en Israël, le nouveau chef de la diplomatie américaine a réaffirmé dimanche la ligne dure de l'administration américaine vis-à-vis de l'Iran depuis l'arrivée au pouvoir du président Donald Trump. "L'ambition de l'Iran reste de dominer le Moyen-Orient", a-t-il ainsi déclaré, assurant que l'Iran "vend des armes aux [rebelles] Houthis au Yémen" et "soutient le régime meurtrier de [Bachar al-]Assad" en Syrie.
"Les propos du secrétaire d'Etat américain sur la présence et le rôle de la République islamique d'Iran dans certains pays de la région sont la répétition d'accusations absurdes et infondées", rétorque le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Bahram Ghassemi, dans un communiqué.
"La présence [iranienne en Syrie et en Irak répond] à la demande du gouvernement légal de chacun de ces deux pays et s'exerce dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région, et cette assistance continuera aussi longtemps que [ces] gouvernements auront besoin d'aide dans ce combat", a-t-il ajouté.
M. Ghassemi a nié une nouvelle fois que l'Iran livre des armes aux rebelles houthis du Yémen, que Téhéran dit soutenir politiquement.