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L’USFP sur la première marche du podium partisan du renouvellement ? En tout cas, selon Fathallah Oualalou, tout porte à le croire. Sur les 305 candidats des 92 circonscriptions locales, entièrement couvertes par le parti de la Rose, ils sont 82% à être des candidats nouveaux. Ils sont seulement 18% d’anciens députés usfpéistes à solliciter de nouveau la confiance des électeurs. Côté femmes, le principe du renouvellement et de l’alternance des compétences féminines a primé. Seules 5% des anciennes députées élues sur la liste nationale ont brigué un nouveau mandat. Sociologiquement, le profil traditionnel des candidats usfpéistes a changé. Les enseignants ne représentent plus que 22% de l’ensemble des candidats et les avocats 7%. On le sait, ces deux professions constituaient le gros de la militance ittihadie. Aujourd’hui, ce sont les entrepreneurs (ou chefs d’entreprise) qui se sont portés en nombre candidats USFP à ces législatives, 20%, bien avant les fonctionnaires qui constituent un peu plus de 12% des candidatures. Les candidats usfpéistes sont exactement issus du socle identitaire marocain. La langue maternelle de 59% d’entre eux est l’arabe, l’amazigh pour 41% de ceux et celles qui s’engagent dans la bataille électorale de l’USFP. Qui a dit que l’USFP n’était pas en phase avec la nouvelle Constitution et sa reconnaissance de l’identité amazighe du Maroc ?
Une formation politique moderniste et pas seulement dans le discours. 68% des 305 candidats des circonscriptions locales et 62% des candidates de la liste nationale maîtrisent l’outil informatique. Mieux encore, ils sont 100% sur la liste des jeunes à être des utilisateurs de l’informatique.
Des candidats et candidates qui ont suivi pour la plupart d’entre eux le chemin de l’université. Dans les circonscriptions locales, 80% des candidats ont un niveau universitaire. 77% des femmes de la liste nationale ont un diplôme supérieur et près de 97% des candidats de la liste des jeunes de moins de 40 ans disposent d’un niveau d’études universitaires.
L’USFP change. Ses candidats aussi. Jeunes, polyglottes, bardés de diplômes universitaires, en phase avec le monde de l’entreprise, ils n’ont pour la plupart d’entre eux jamais siégé sous la Coupole. Et c’est tant mieux pour l’action politique.