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La Compagnie Fleur d’Orange, qui fait figure de bon exemple en matière de formation, est une excellente source de cette volonté à vouloir contribuer à la promotion de la danse pour le rayonnement international du Royaume en ce domaine. Une détermination que l’on retrouve au travers de son programme, « Action danse », dont la seconde phase à profiter, du 7 au 22 novembre, aux artistes des villes de Meknès, Casablanca et Rabat.
Les amateurs et professionnels de danse vous le diront: nul ne peut prétendre promouvoir la danse comme Art sans s’en remettre à la formation. Pour en avoir fait son leitmotiv, la Compagnie Fleur d’Orange ne cesse de multiplier ses programmes sans jamais céder à cette obsession quasi-atavique : former.
Sa démarche, louable, est de créer une formation pour construire des bases solides et renforcer les acquis des jeunes danseurs marocains et africains en général. Mais pas seulement puisqu’il est aussi question d’ouvrir un espace à la curiosité, aux rencontres, au partage et à l’expression, de permettre aux danseurs émergents de présenter leur travail devant un public ainsi que de faciliter l’accès aux spectacles de danse au grand public et aux enfants. Tout comme d’organiser des débats entre les danseurs et le public pour répondre aux interrogations et mettre une lumière sur un art encore méconnu.
Un temps d’échange convivial devenu une tradition pour la Compagnie qui prétend aussi encourager « la création et les collaborations entre artistes en Afrique à se développer à travers des stages de formation et par la confrontation à un public nouveau », souligne-t-elle.
Précisons toutefois que son fameux programme (« Action danse ») « ne se veut pas un Festival de danse où les spectacles se succèdent mais avant tout une action au service de la formation, de l’enrichissement du danseur et de la sensibilisation », tient à souligner la Compagnie. Cette formation comprenait outre des cours techniques, des ateliers professionnels et d’initiation, débats, rencontres, spectacles de danseurs émergents et de compagnies de renommées internationale.
Parce que la sensibilisation est une arme importante dans le défi qu’elle s’est fixé, la Compagnie va jusqu’à introduire plus d’ateliers dans les établissements scolaires, associations et centres d’arts et en organiser plusieurs spectacles pour un public enfant, persuadé qu’il vaut mieux l’éduquer à la danse maintenant et non après.
Respectueuse des légendes et illustres danseurs et persuadée de na nécessité d’élargir la créativité des danseurs, la Compagnie n’hésite pas à regarder du côté de grands noms de la danse, quitte à leur rendu hommage au cours des différentes séances de formation professionnelle. Comme pour saluer leur mémoire et s’assurer une transmission nécessaire de leurs expériences.
Au final, danseurs et artistes dont le travail est lié au corps et au mouvement ne sont plus seuls.