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"Les commissions techniques de vigilance concluent officiellement à l'anoxie du milieu aquatique de certaines parties du tronçon fluvial impacté, ayant entrainé l'asphyxie des poissons", souligne le communiqué.
Lesdites commissions, rappelle-t-on, ont été instituées par les gouverneurs des provinces de Nador et Berkane dans le but de définir les causes de la pollution de l'Oued Moulouya à travers un diagnostic complet, et partant, prendre les mesures qui s'imposent pour la sauvegarde de la biodiversité dans l'embouchure et éviter que cet incident se reproduise à l'avenir.
Les résultats des analyses physico-chimiques des échantillons d'eau prélevés entre l'embouchure de la Moulouya et la confluence d'Oued Bathat Sebra, lit-on dans le communiqué, démontrent "une faible concentration en oxygène dissous variant de 0,14 à 1,93mg/l et une classe de turbidité correspondant aux eaux légèrement troubles de 20 NTU (Unité de Turbidité Néphélométrique) corrélée à son tour à une concentration élevée de la matière en suspension".
De surcroît, la majorité des relevés conviennent à un profil décroissant des valeurs d'oxydabilité (DCO et DBO5) de l'amont vers l'aval dépassant largement les normes des eaux piscicoles, d'une part, et à une fraction importante de matière organique non biodégradable, d'autre part.
Et les commissions d'ajouter, qu'en dehors d'un référentiel des paramètres biologiques et physico-chimiques du milieu aquatique en question, "aucune hypothèse de pollution ponctuelle ou permanente due vraisemblablement à des rejets de charges organiques d'origines domestique, agricole ou industrielle n'est écartée".
En effet, "aucune anomalie n'a été mise en évidence" par les analyses de toxicologie axées sur la recherche de 16 composés d'organochlorés et d'organophosphorés en plus des métaux lourds et des sulfites volatils qui restent indécelables. Ces résultats, relèvent-elles, sont confirmés par l'autopsie des poissons n'ayant révélée aucune lésion (hémorragie, pétéchie ...) caractéristique d'intoxication ou de maladie de l'ichtyofaune. Pour ce qui est du cheptel et des cultures, les enquêtes de terrain opérées par les commissions techniques de vigilance dans les territoires des Provinces de Nador et de Berkane n'ont révélé aucune anomalie sanitaire du cheptel ou phytosanitaire des cultures, rassure le communiqué.