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Les groupes terroristes au Sahel recrutent à l’intérieur des camps de Tindouf. Une vérité que vient de reconnaître, dans un long article, un média du Polisario. Les services de renseignement marocains avaient alerté, il y a des années, des conséquences des départs des Sahraouis installés dans le désert algérien vers AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et les autres filières de Daech.
L’ancien secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait également souligné ce fait à sa manière, dans un rapport de 2014, faisant écho aux mises en garde des responsables du Royaume. Néanmoins, aucune mesure n’a été prise sur le terrain pour circonscrire l’ampleur du phénomène. Une aubaine pour les cellules terroristes qui pullulent au Sahel. Elles disposeront, désormais de djihadistes passés maîtres dans le maniement des armes, la fabrication des explosifs, de surcroît parfaitement adaptés aux conditions de vie au Sahara.
Mais le média qui a osé traiter ouvertement un sujet délicat pour la direction du Polisario, il s’est, cependant abstenu de donner une estimation du nombre de Sahraouis ayant rejoint les groupes terroristes. «Les départs se font au vu et au su de toute la population. Ces ralliements trouvent leur raison dans la présence d’ex-membres de la milice du Polisario à la tête d’entités djihadistes comme Abou El Oualid Essahraoui qui opère au nord du Mali.
Après des passages à AQMI et au MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), il est parvenu à créer sa propre enseigne terroriste avant de prêter allégeance à Daech en octobre 2016. Abou El Oualid a même menacé, dans une vidéo, de s’en prendre à la MINURSO et au Royaume.
Si les groupes terroristes trouvent leurs comptes en recrutant parmi les éléments du Polisario, il n’en demeure pas moins que ces recrutements constituent, également une occasion qui s’offre aux jeunes Sahraouis issus de familles démunies pour échapper à la misère. D’autres empruntent la voie de la contrebande et du trafic de drogue ou déposent des demandes d’asile en Espagne ou ailleurs. Les plus chanceux qui ont des relais au sein de la direction bénéficient de postes dans les services administratifs du Front.
Les conditions de vie dans les camps sont d’une telle précarité que même les médecins lauréats des universités cubaines refusent de retourner dans les camps. Un exode massif qui a contraint celui qui se prend pour «ambassadeur» de cette entité fantoche qui se voit en «république» et «démocratique» de surcroît du Polisario à La Havane à demander aux autorités de l’île caribéenne de ne pas remettre les diplômes aux Sahraouis lauréats des facultés de médecine.