Une balle "réelle" fut tirée par la journaliste qui a rappelé, dimanche 8 janvier, l'implication de Tebboune dans le plus grand scandale survenu en Algérie: l'affaire Khalifa. «Je n’ai jamais entendu de ma vie une bassesse de ce niveau sauf les masseuses des hammams», écrit la journaliste dans un post publié sur sa page Facebook. Et d’ajouter : «Les scandales n’ont pas fait plier le dos de ce ministre dont le nom a été cité dans l’un des plus grands scandales qu’ait connus l’Algérie, celui de Khalifa».
Pour prouver l'implication étrangère dans les émeutes qui avaient eu lieu à Bejaïa et d'autres villes, le ministre avait la maladresse de rappeler le post de Benguenna qui remonte à 2014. Il a lancé à ce propos : «Ils ont créé l’angoisse dans la rue. On fait croire aux gens, comme a dit cette Benguanna sur Al Jazerra, toute contente, qu’avec la chute du prix du pétrole, on peut dire bye bye à la paix sociale en Algérie!».
La riposte de la journaliste a été immédiate : «Le ministre de l’Habitat Abdelmadjid Tebboune a tenté d’exploiter ce post pour faire croire aux gens que la main étrangère essaie de jouer avec la sécurité du pays et le reste du refrain connu avec l'implication du Maroc, d'Israël, de l'Allemagne, de la France (…) Quand vous entendez une déclaration officielle aussi basse, vous vous rappelez le film Carnaval fi dechra (dans un village) et Makhlouf El Boumbardi qui disait : faqou bik (ça y est, vous êtes démasqués!)».