-
Baisse de la production industrielle en novembre 2024
-
EEP: Le chiffre d’affaires devrait atteindre 345 MMDH à fin 2024
-
Royal Air Maroc lance une nouvelle ligne reliant Rabat à Dakhla
-
Commerce extérieur : Baisse de l'indice des valeurs unitaires à l'importation et hausse de l'indice à l'exportation au T3-2024
-
Crédit Agricole du Maroc: L'AMMC enregistre le document de référence pour 2023, S1-2024 et T3-2024
"Le secteur au Maroc est plus fort aujourd'hui qu'il n'était avant la crise, mais n'atteint toujours pas son potentiel réel", note l'étude, qui recommande d'accorder plus de flexibilité aux entreprises de microfinance marocaines, afin de les aider à développer l'accès aux services financiers essentiels aux familles les plus modestes.
"La crise de la microfinance marocaine n'était pas aussi importante que celle expérimentée par d'autres pays émergents dans le sillage de la crise financière internationale", précise le rapport, ajoutant que l'action rapide des régulateurs a aidé à conjurer l'écroulement du secteur, déjà affecté par un manque de contrôles, des pratiques de prêt timorées et une concurrence excessive.
L'étude a également constaté que plusieurs règlementations entravent toujours la croissance de la microfinance au Maroc, outil de financement pourtant essentiel pour créer des emplois et générer de la croissance.
Le rapport recommande que le pays assouplisse la législation pour permettre aux institutions de microfinance de passer du statut d'organisation non gouvernementale (ONG) à celui d'entreprise à but lucratif afin d'augmenter leur capital et servir davantage d'entrepreneurs.
L'IFC recommande également aux institutions de microfinance de proposer des comptes de dépôts à leurs clients, service qu'elles ne peuvent pour l'instant pas proposer. Cela étendrait l'offre des services financiers de base aux 40 % de Marocains qui n'ont pas encore de compte en banque.
Ledit rapport fait partie d'une initiative plus large d'IFC pour soutenir l'expansion de l'industrie de la microfinance au Maroc et promouvoir le développement économique à travers le pays.
Au cours de l'exercice 2014, IFC a investi 176 millions de dollars au Maroc et lancé plusieurs programmes d'aide et de conseils visant à soutenir les PME, promouvoir les énergies renouvelables, améliorer les infrastructures locales et créer des emplois.
Au cours de l'année fiscale 2014, IFC a consacré plus de 22 milliards de dollars d'investissements pour accroître la capacité du secteur privé à créer des emplois et à relever les défis les plus urgents en matière de développement.