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La forêt d'Essaouira a encore une fois connu plusieurs incendies survenus, la semaine écoulée, entre Sidi Kaouki et Essaouira. Ainsi, 25 hectares sont partis en fumée, alors que les causes de ces incendies demeurent indéterminées. Les éléments de la Protection civile et des eaux et forêts qui ont déployé des efforts considérables pour venir à bout du feu, sont en état d’alerte car la forêt de la province est la cible d'incendies pareils à celui déclenché depuis quelques semaines dans la zone de Lamsasa et qui a détruit 35 hectares.
Par ailleurs, on vient d'apprendre que Mohammed El Amri, 66 ans, et son fils Abdeljalil âgé de 14 ans ont péri dimanche 20 juin 2010 à cause d'un incendie qui a éclaté la nuit dans leur maison au douar Oukhrib dans la commune d'Ait Daoued. D'après des sources concordantes, les deux victimes dont les corps ont été calcinés et enfouis suite à l’effondrement de la maison, sont mortes par asphyxie à cause d’une chandelle, tandis que d’autres témoins parlent de l'explosion d'une bonbonne à gaz.
Lors d'un contact avec Libé, des habitants de la commune d'Ait Daoued ont vivement dénoncé le désengagement de la commune et de son président qui n'a fourni aucune aide aux citoyens qui avaient mis mains et pieds en vue de venir à bout de l'incendie et dégager les corps des victimes en l'absence des forces de protection civile arrivées quatre heures après l'appel de détresse lancé par la pacha. Du côté de la protection civile, on nie tout retard puisque l'appel de détresse lancé par le président de l'arrondissement n'a été reçu qu'à cinq heures du matin et avait malheureusement coïncidé avec une intervention au niveau de la commune d'Ounagha où les éléments de la protection civile luttaient contre un incendie déclenché dans une voiture à proximité de la forêt. Tout de suite après, affirme le commandant de la protection civile à Essaouira, les sapeurs pompiers ont pris la route vers Ait Daoud qui se trouve à 100km de la ville, ce qui leur a pris une heure et demie de route.
Dans le centre d'Ait Daoud toujours, vendredi 18 juin 2010, un épicier âgé de 70 ans a tué au moyen d'une hache Youssef Zeroual, âgé de 37 ans et père de deux enfants. A en croire certaines sources, les deux hommes n'étaient pas en bons termes depuis quelques mois à cause d'une éventuelle querelle.
Vendredi 18 juin 2010, dans la commune rurale de Takkat, les élèments de la protection civile ont repêché les corps de deux enfants noyés dans une citerne d'eau.
Le crime le plus horrible a été incontestablement perpétré par un récidiviste dans l'ancienne médina d'Essaouira. Ce dernier avait sauvagement égorgé son compagnon, à son tour récidiviste. La victime Talia Abdelhadi, âgé de 27 ans, a rendu l'âme dans la salle de réanimation au Centre hospitalier provincial Sidi Mohammed Ben Abdellah une heure seulement après son admission, alors que le présumé coupable, arrêté sur les lieux du crime, a été déféré dimanche 20 juin à la Cour d'appel de Safi où il doit répondre de son forfait.