-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
-
L’initiative "Years of Culture" dévoile le programme d’automne de l’année culturelle "Qatar-Maroc 2024"
Le directeur de l'opéra de Paris, Benjamin Millepied (époux de l'actrice Natalie Portman), présentera une chorégraphie inspirée de la scène d'amour de Vertigo (Sueurs froides) d'Hitchcock. Et pour la première fois depuis 30 ans, le film d’une réalisatrice lance les festivités de cet évènement cinématographique d’envergure et il s’agit également d’une Française, la célèbre Catherine Deneuve. «Je suis à la fois très honorée, très intriguée parce que c'est un choix qui est totalement inattendu et assez insolite. Et je suis assez émue que mon film soit justement mis en lumière de façon aussi prestigieuse qu'en ouverture du Festival», a confié à l'AFP la réalisatrice française de 47 ans, qui prendra part à ce Festival également comme actrice pour «Mon roi» de Maïwenn.
D’autre part et avec trois films en lice pour la Palme d'or, les réalisateurs italiens joueront cette année, eux aussi, aux avant-postes à Cannes. C'est la première fois depuis 1994 que trois réalisateurs italiens concourent en même temps pour la Palme d’or, illustrant ainsi la «vitalité» du cinéma transalpin. Dans un communiqué commun, les trois réalisateurs, qui se sont dits «heureux et fiers», ont également conscience qu'il s'agit là "d'une grande occasion pour nous et pour tout le cinéma italien", et que leur présence à Cannes agira comme "un stimulant pour tant d'autres réalisateurs italiens en quête de voies moins évidentes et conventionnelles". Cette reconnaissance internationale d'un certain cinéma italien cache cependant le fait que «depuis 35 ans, l'Italie est devenue un pays de télévision», aux financements publics réduits, «qui n'a pas encore compris que la culture était un formidable outil de développement économique», déplore-t-il dans un entretien à l'AFP. D’autre part, ce sont les frères Joel et Ethan Coen, duo presque inséparable, qui présideront cette année le jury. En effet, les deux frères connaissent bien Cannes puisqu’ils ont remporté la Palme d'or en 1991 pour Barton Fink, les Prix de la mise en scène pour Fargo (1996) et The Man who wasn't there (2001), et enfin le Grand Prix en 2013, pour Inside Llewyn Davis. A la fois réalisateurs, producteurs, scénaristes et même monteurs sous le pseudonyme de Roderick Jaynes, les Coen, Joel (60 ans) et Ethan (57 ans), sont les auteurs d’une vingtaine de films singuliers marqués par un sens de l'humour décalé et des thèmes macabres.
19 longs métrages
en compitition officielle
• "Dheepan", du Français Jacques Audiard
• "La loi du marché", du Français Stéphane Brizé
• "Marguerite et Julien" de la Française Valérie Donzelli
• "The Tale Of Tales" ("Il Racconto dei racconti") de l'Italien
Matteo Garrone
• "Carol" de l'Américain Todd Haynes
• "The Assassin" ("Nie Yinniang"), du Taïwanais Hou Hsiao-Hsien
• "Moutains May Depart" ("Shan He Gu Ren") du Chinois Jia Zhangke
• "Our Little Sister" ("Umimachi Diary"), du Japonais Hirokazu Kore-Eda
• "Macbeth", de l'Australien Justin Kurzel
• "The Lobster", du Grec Yorgos Lanthimos
• "Mon Roi", de la Française Maïwenn
• "Mia Madre", de l'Italien Nanni Moretti
• "Son of Saul" (Saul Fia), du Hongrois Laszlo Nemes
• "Youth" ("La Giovinezza"), de l'Italien Paolo Sorrentino
• "Louder Than Bombs", du Norvégien Joachim Trier
• "The Sea of Trees", de l'Américain Gus Van Sant
• "Sicario", du Canadien Denis Villeneuve
• "The Valley of Love", du Français Guillaume Nicloux
• "Cronic", du Mexicain Michel Franco.