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D’importantes questions d’ordre socioéconomique soulevées par le Groupe socialiste-Opposition ittihadie
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Zineb El Adaoui présente un exposé devant les deux Chambres du Parlement sur les activités de la Cour des comptes au titre de 2023-2024
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Conférence à Rabat sur la lutte contre le terrorisme et la sécurité maritime le long des côtes atlantiques africaines
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Le Maroc participe à Genève au er Congrès mondial sur les disparitions forcées
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Participation du Maroc à la 49ème session ordinaire du COREP en perspective du Sommet de l’UA
Plus de 400 participants d’une centaine de pays ont répondu présent à ce rendez-vous annuel. Toutefois, la rencontre sera marquée par une forte présence de la Chine, des Etats-Unis, et des pays du Moyen-Orient.
Cette réunion s’avère cruciale de par les thèmes abordés et qui seront à même d’aider les Bourses africaines à se doter d’une certaine résilience face à un contexte international frileux marqué par la crise de la dette européenne et l’abaissement de la notation des Etats-Unis. Ce qui explique par ailleurs la participation de plusieurs institutions nationales et internationales de grande renommée telles que la China-Africa Developpement Fund, HSBC, le cabinet d’études BCG, Auerbach Grayson & Company, Nasdaq OMX, Maroc Telecom et également la Bourse de Casablanca.
Trois jours durant, les experts de la finance et les responsables des grandes institutions s’attèleront, à travers des séminaires et des ateliers, à apporter des réponses aux diverses problématiques des Bourses africaines.
Le secteur privé n’est pas en reste puisque des sociétés africaines cotées et non-cotées opérant dans les secteurs de l’énergie, l’agro-alimentaire, les mines, la finance et les télécommunications seront présentes aux réunions et ateliers programmés. Le but étant évidemment de se fixer des objectifs propres à réhabiliter les Bourses africaines. Il s’agit, tout d’abord, de proposer des solutions concrètes afin de doter ces Bourses des derniers mécanismes et pratiques en la matière et les adapter ainsi aux changements récurrents de la finance mondiale.
Les initiateurs de l’événement s’activeront ensuite à créer des leviers de financement pour les entreprises africaines et innoveront en matière d’incitations. En dernier lieu, ils s’emploieront à attirer les investisseurs étrangers et contribuer ainsi à la hausse des IDE (Investissements directs à l’étranger) à destination de l’Afrique et élargir également la gamme des produits traités et des services offerts au sein des Bourses africaines. Force est de constater que les Bourses africaines présentent plusieurs particularités telles que leur grande disparité en termes de réglementation, fiscalité et politiques de change.
De plus, il y a une absence de synergies opérationnelles entre les Places du continent. Pour rappel, sur les 22 Bourses du continent africain, seules 4 d’entre elles (Johannesburg, Egyptian Stock Exchange, Casablanca Stock Exchange et Stock Exchange of Mauritius) font partie de la Fédération mondiale des Bourses (WFE), qui compte 52 membres et représente 90% de la capitalisation boursière mondiale.
Pour ce qui est du programme de cette 15ème conférence, il s’étalera sur trois jours et sera inauguré le 11 décembre 2011 par la tenue de la réunion du Comité exécutif et de l’assemblée générale de l’ASEA. Le 12 décembre aura lieu une session plénière avec trois panels qui analyseront la crise financière actuelle et ses répercussions sur le continent. Les débats porteront également sur le rôle des marchés de capitaux dans le développement des pays émergents et sur l’impact économique du Printemps arabe. Une autre session plénière se déroulera le dernier jour, c’est-à-dire le 13 décembre, avec 4 panels pour débattre des moyens d’améliorer l’attractivité des marchés boursiers africains et de présenter les opportunités d’investissement en Afrique .