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La banque de données constituée par ces botanistes est essentielle pour la préservation des espèces. Allant de l'herbe aux légumes en passant par les orchidées, les plantes grimpantes ou les lichens et conifères, les noms scientifiques et les synonymes de 1,25 million d'espèces végétales ont été recensés.
De plus, chaque nom de plante renvoie vers des publications scientifiques en lien avec l'espèce concernée. Les botanistes des Royal Botanical Gardens (Kew Gardens) indiquent dans un communiqué rapporté par l'AFP : "Sans les noms corrects, la compréhension et la communication sur la vie des végétaux se perdraient dans un chaos inefficace, coûteraient des sommes faramineuses et risqueraient de mettre en danger des vies dans le cas de plantes utilisées en médecine".
Un million de noms d'espèces ont été recensés et un quart d'entre elles restent encore non classées : elles n'ont ni nom accepté ni synonyme. Parallèlement, à Nagoya, en octobre dernier, les 193 pays membres de la Convention sur la diversité biologique avaient décidé de créer d'ici 2020 une banque de données Internet répertoriant toute la flore connue dans le monde.
Une étude de septembre révèle par ailleurs qu'une plante sur cinq est menacée de disparition à l'heure actuelle.