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En tout cas, pour 2015, l’on a eu droit à l’arbre qui cache la forêt. Seules quelques disciplines ont pu sauver la face, sauf que cette fois-ci, c’était de la plus belle des manières. Grâce à un Mohamed Rabii, champion du monde de boxe, un Abdelâti Iguider, médaillé de bronze aux Mondiaux d’athlétisme de Pékin ou encore l’équipe nationale de cyclisme qui s’est bien défendue lors des différents Tours auxquels elle avait pris part.
Pour le reste, il est difficile de parler d’exploit. L’heure a été aux performances des plus normales et il n’y a pas lieu de s’étonner mais toutes les chances restent permises quant aux prochaines échéances. Il y a le football, sport locomotive s’entend, avec des équipes nationales et des clubs du terroir appelés plus que jamais à secouer le cocotier en cette année 2016, sans omettre toutes ces disciplines qui auront l’honneur de représenter les couleurs du Maroc aux prochaines Olympiades d’été de Rio.
Si pour 2015, l’on a compté les ratages et les fiascos par dizaines, en 2016, l’on aimerait tant que cette tendance change de cap et s’oriente vers le positif. Sauf qu’entre vouloir et pouvoir, il y a un sacré monde, celui qui plaît à certains responsables qui ne pensent guère à aller de l’avant et encore moins à se rendre compte de leurs tares et imperfections en vue de rectifier le tir par la suite.
Bref, ce qui mérite d’être relevé, c’est que les rédactions sportives n’ont pas eu trop de mal à dénicher un vrai champion au titre de cette saison sportive et non pas comme ce fut le cas précédemment où l’on s’ingéniait à meubler la case de la récompense par n’importe quel sportif, auteur de la moindre performance.