Le logo est composé d'un ballon se dressant entre deux tulipes -- l'une rouge et blanche, l'autre bleue et jaune -- les couleurs respectives de la Pologne et de l'Ukraine. Les fleurs et la sphère sont aussi décorées d'un personnage levant les bras en signe de victoire.
"Ce sont deux fleurs qui grandissent, j'espère que la Pologne et l'Ukraine vont grandir comme elles", a déclaré M. Platini lors d'une conférence de presse à l'issue de la cérémonie.
Le slogan du championnat a également été dévoilé: "Créer l'histoire ensemble", mot d'ordre qui rappelle, selon l'UEFA, que l'Euro de football est organisé pour la première fois dans des pays d'Europe de l'Est.
Outre le président Iouchtchenko, le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko et de hauts responsables ukrainiens et polonais ont assisté à la cérémonie qui s'est déroulée, malgré des températures glaciales, sur une place du centre-ville près d'un monastère orné de coupoles dorées. Redoubler d'efforts. Depuis que la Pologne et l'Ukraine ont obtenu en avril 2007, à la surprise générale, l'organisation de l'Euro-2012, des doutes sont apparus sur la capacité des Ukrainiens à tenir leurs engagements, notamment sur la construction des stades et les infrastructures de transport et d'hôtellerie.
A la grande joie de l'Ukraine, le Comité exécutif de l'UEFA a finalement retenu vendredi les quatre villes ukrainiennes en lice (Kiev, Donetsk, Kharkiv, Lviv) pour accueillir des matches de l'Euro-2012 dont la finale dans la capitale Kiev. Le président Iouchtchenko a "remercié" M. Platini pour cette décision "sage et bien pesée" dans un commentaire à la presse alors que Mme Timochenko a appelé Kiev et Varsovie à redoubler leurs efforts.
Dans la même veine, le président de la fédération ukrainienne de football Grigory Sourkis a souligné que les Ukrainiens ne devaient pas "s'endormir sur leurs lauriers". "Il faut être stupide, voire timbré pour louper la chance" d'accueillir l'Euro, a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Platini a indiqué que l'UEFA allait "continuer à suivre" les préparatifs en Pologne et en Ukraine où "il y a encore des choses qui ne vont pas très bien" notamment en matière d'hôtels et d'infrastructures aéroportuaires. "Mais on a confiance en Pologne et en Ukraine (...) C'est une belle aventure, une difficile aventure mais qui se terminera très bien", a-t-il estimé.