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Cependant, Dirk Buda est catégorique. L’Europe cherche à approfondir ses relations avec le Maroc à tous les niveaux à condition que le Royaume adopte une stratégie de convergence et accélère les réformes qu’il a déjà entamées.
Pour définir un espace commun d’association plus étroite, le gouvernement marocain se doit d’abord, pour Buda, de faire en sorte que l’opérationnalisation de la Constitution soit effective à travers des lois organiques. L’Europe est consciente, poursuit-il, des efforts consentis par le Maroc mais certaines réformes et certaines initiatives s’imposent. A commencer par la réforme de la Justice, de la Caisse de compensation, du Code de la presse, et l’amélioration du climat des affaires pour donner plus de confiance … Il a, par ailleurs, insisté sur la lutte contre la corruption et n’a pas apprécié les coupes budgétaires opérées par le gouvernement. Il a affirmé qu’en dépit de la crise, l’Union européenne poursuivra son aide financière sous forme de dons qui atteignent chaque année 200 millions d’euros. «L’Europe assistera le Maroc pour une stabilité et la mise en œuvre des réformes.
A une question sur l’UMA, il a souligné que c’est une entreprise difficile dans la conjoncture actuelle, vu la situation au Mali, selon Buda, elle va changer. «A terme, l’Algérie finira par comprendre que son intérêt est dans l’Union», a-t-il conclu.