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La programmation de cette journée de réflexion a comporté quatre ateliers qui ont porté respectivement sur «la gouvernance, droits humains et justice» ; «égalité des genres et droit des femmes» ; «droit économique, social et culturel» et «jeunesse et éducation».
Au sein du premier atelier, il a été question de débattre des réformes législatives et juridiques à mettre en place, du changement des lois et de l’implication de la société civile dans la démocratisation sociale et politique.
Les participants au deuxième atelier ont eu à discuter de la participation des femmes aux débats citoyens et aux processus de réformes démocratiques au sein du mouvement de la société et les conditions, moyens et modalités pour une application effective de la convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
Les travaux du troisième atelier se sont penchés sur les recommandations susceptibles de garantir les droits des populations et l’engagement de l’Etat pour la protection de DESC. Quant au dernier atelier, il a concerné l’implication et la favorisation de la participation des jeunes à la politique.
Les recommandations de cette journée ont appelé à l’affirmation de la primauté des conventions et traités internationaux ratifiés portant sur les lois nationales et l’indépendance du pouvoir judiciaire, la révision du Code de procédure pénale et les dispositions constitutionnelles relatives au Conseil supérieur de la magistrature, la généralisation de l’approche genre dans la mise en œuvre des politiques publiques, la révision des lois fondées sur la discrimination, l’application de la levée des réserves sur la CEDAW, l’application du Code du travail, l’interdiction du travail des enfants, la consolidation et le développement des acquis de la culture amazighe aux niveaux de l’enseignement et des médias, ainsi que la lutte contre la déperdition scolaire et le gap entre enseignement public et privé.
Rappelons qu’un nouveau Plan d’action doit relayer celui qui arrive à échéance pour définir, sur une période de 4 à 5 ans, les objectifs des réformes qu’entend appuyer l’UE au Maroc. Le nouveau Plan viserait à mettre à jour les objectifs en suspens de l’ancien Plan d’action et à intégrer ceux mentionnés par le document conjoint sur le Statut avancé en 2008. Il deviendrait ainsi une feuille de route opérationnelle pour le Statut avancé.