Les attaques contre l’EI soutenues par des frappes de la coalition menée par les Etats-Unis
L'offensive a été lancée après d'intenses tirs de mortiers et des frappes aériennes, rapporte un correspondant Reuters depuis Wardak, à 30 kilomètres au sud-est de Mossoul, où sont déployés certains des combattants kurdes.
Des nuages de fumée noire ont été aperçus, probablement des pneus brûlés par les djihadistes pour obscurcir le ciel et diminuer la visibilité des avions.
L'armée irakienne et les forces peshmergas de la province autonome kurde reprennent progressivement des villes autour de Mossoul, à 400 kilomètres au nord de la capitale, Bagdad.
La grande ville du Nord est tombée entre les mains de l'organisation djihadiste en juin 2014. Elle est la plus grande ville du "califat" proclamé par Abou Bakr Al Baghdadi.
Par ailleurs, le neveu du gouverneur d'une importante province d'Irak où les forces gouvernementales combattent le groupe Etat islamique (EI) a été abattu d'une balle dans la tête, ont indiqué samedi des responsables irakiens.
Sifuk Watban al-Sultan était le neveu et le chauffeur personnel du gouverneur de la province septentrionale de Ninive dont le chef-lieu, Mossoul, est aux mains des jihadistes de l'EI depuis juin 2014.
En raison de l'occupation de Mossoul par l'EI, le gouverneur de Ninive, Nowfal Al-Aqoub, est replié à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. C'est dans cette ville que son neveu a été tué, près de la maison du gouverneur, a indiqué à l'AFP son secrétaire.
Ce meurtre intervient quelques heures après que le gouverneur eut accusé l'EI de mener "un jihad sexuel", en forçant certaines femmes à avoir des enfants avec ses combattants. Selon lui, si certaines femmes se sont mariées de leur plein gré avec des jihadistes, notamment celles venant de l'étranger, d'autres ont en revanche été contraintes par la force.
Les forces irakiennes, aidées de la coalition internationale antijihadistes conduite par les Etats-Unis, ont commencé à préparer le terrain en vue de lancer une offensive pour reprendre Mossoul. La deuxième ville d'Irak est la dernière grande cité du pays encore aux mains de l'EI.