Autres articles
-
La neige au plus bas dans l'Himalaya
-
Où se cache la vie extraterrestre ?
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Le recyclage du plastique stagne à moins de 10% des volumes produits dans le monde
Les bonnes tables de New York ont subi cette année les effets conjugués de la récession et d’un changement des goûts qui les a contraintes à s’adapter, estiment les spécialistes de la gastronomie.
La disparition cette semaine de Gourmet, magazine spécialisé vieux de 68 ans, est venue confirmer l’avenir incertain de la haute cuisine.
Plus de 500 restaurants ont fermé leurs portes cette année à New York, y compris les très chic enseignes de brasseries françaises Chanterelle et le Café des Artistes.
Bien que personne ne s’attende à voir disparaître la cuisine de qualité à New York, ce secteur connaît une période difficile, comme le précise Eric Ripert, co-propériétaire de Le Bernardin, trois étoiles au guide Michelin.
Après une année 2008 “molle”, tout semble s’être “soudainement arrêté” en janvier de cette année, note Ripert, prévoyant une baisse de 10% de son chiffre d’affaire en 2009.
Pour éviter de licencier, Ripert a doublé ses dépenses de communication et de marketing et a soigné son image de marque en participant à l’émission de télé “Top Chef”.
Certains critiques gastronomiques et restaurateurs, qui participaient au New York City Wine & Food Festival ce week-end, regrettent que les restaurants de moindre qualité, qui fondent leurs cartes sur les hamburgers et les plats accompagnés de nouilles, bénéficient de cette situation.
Avant la récession, les restaurants haut de gamme se livraient une concurrence sévère en proposant les dîners et les cocktails les plus chers de la ville.La récession a accéléré la tendance en faveur d’une nourriture moins sophistiquée, mais également le rejet d’une atmosphère un peu guidée dans les restaurants de renom.
Pour Anya von Bremzen, un restaurant doit offrir des mets originaux et créatifs à des prix raisonnables, la critique gastronomique souhaitant que l’on en finisse avec “la bureaucratie de la table”.
La disparition cette semaine de Gourmet, magazine spécialisé vieux de 68 ans, est venue confirmer l’avenir incertain de la haute cuisine.
Plus de 500 restaurants ont fermé leurs portes cette année à New York, y compris les très chic enseignes de brasseries françaises Chanterelle et le Café des Artistes.
Bien que personne ne s’attende à voir disparaître la cuisine de qualité à New York, ce secteur connaît une période difficile, comme le précise Eric Ripert, co-propériétaire de Le Bernardin, trois étoiles au guide Michelin.
Après une année 2008 “molle”, tout semble s’être “soudainement arrêté” en janvier de cette année, note Ripert, prévoyant une baisse de 10% de son chiffre d’affaire en 2009.
Pour éviter de licencier, Ripert a doublé ses dépenses de communication et de marketing et a soigné son image de marque en participant à l’émission de télé “Top Chef”.
Certains critiques gastronomiques et restaurateurs, qui participaient au New York City Wine & Food Festival ce week-end, regrettent que les restaurants de moindre qualité, qui fondent leurs cartes sur les hamburgers et les plats accompagnés de nouilles, bénéficient de cette situation.
Avant la récession, les restaurants haut de gamme se livraient une concurrence sévère en proposant les dîners et les cocktails les plus chers de la ville.La récession a accéléré la tendance en faveur d’une nourriture moins sophistiquée, mais également le rejet d’une atmosphère un peu guidée dans les restaurants de renom.
Pour Anya von Bremzen, un restaurant doit offrir des mets originaux et créatifs à des prix raisonnables, la critique gastronomique souhaitant que l’on en finisse avec “la bureaucratie de la table”.