La ville d'Essaouira, classée patrimoine mondial par l'Unesco depuis 2001, a servi d'exemple à cette rencontre dédiée aux jeunes Marocains des deux rives de la Méditerranée afin de faire connaître davantage le patrimoine national, creuset de rencontres, de métissage et de connexion interculturelle.
Au programme de cette rencontre-pilote qui rentre dans le cadre d'un projet axé sur la communication, la formation continue et l'élaboration d'outils pédagogiques au profit des enseignants animateurs, il y avait des conférences et ateliers dont l’objectif principal est de montrer aux jeunes les différents aspects matériels et immatériels du patrimoine de la ville d'Essaouira.
L'éducation aux patrimoines, l'enseignement du fait religieux, la préservation de patrimoine judéo-marocain, l'identité plurielle et le patrimoine partagé, l'expérience des écoles associées libanaises sont des thèmes entre autres, débattus dans le cadre des ateliers et conférences de cette rencontre animée par des professeurs universitaires et chercheurs tels Jacques Levrat, co-fondateur du Groupe de recherches islamo-chrétien (G.R.I.C.), Kamal Hachkar, enseignant-chercheur, France, et vice-président des créations mosaïques , Khalid Chegraoui, Professeur chercheur à l’Institut des études africaines, Université Mohammed V- Souissi, Rabat, Mohammed Ould Khattar, spécialiste du programme culture, bureau de l’Unesco à Rabat, Mustapha Kadiri, chercheur, anthropologue et Jean-Pierre Loubet, président de l’Association Club Unesco- La Rose de Dadès et responsable des formations en pédagogie interculturelle et transversale du PAF (Académie d’Amiens).
L'identité plurielle du Maroc, dont témoigne clairement la ville des alizés, a été encore une fois à l'honneur de ce rendez-vous culturel. Pour les organisateurs de cette première rencontre, la sensibilisation aux réalités multiples de ce patrimoine est une urgence pour que celui-ci soit apprécié et compris, en constituant un élément de dialogue et d’échange entre les générations.