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C'est une chanteuse authentique comme on en aime ici; une artiste très sensible. Elle se donne entièrement au texte surtout lorsqu'il s'adapte bien à sa personnalité et au timbre de sa voix.
Mais à part les deux chansons marocaines et son expérience très réussie avec Nabil Khaldi, Pascale Michaâlani connaît bien le Maroc et s'y rend souvent. Elle tient toujours à marquer sa reconnaissance et cette année, elle sera de passage au mois de mars pour participer au Festival de la chanson arabe; ce même festival qui lui a déjà rendu hommage.
L'agenda de Pascale Michaâlani ne désemplit pas. A peine finit-elle de réaliser un projet, qu’elle entame les préparatifs pour un album, un festival, des soirées, etc. Elle vient, d'ailleurs, de finir le tournage d'un vidéo-clip d'une chanson libanaise intitulée "Am tehaddedini beddak titallakni". Une histoire originale écrite par Wael El Achker, composée et distribuée par Moulim Abou Chadid et dont le clip ne manque pas d'humour. Parallèlement, elle prépare un album pour l'été prochain, avec la collaboration de plusieurs paroliers et compositeurs du monde arabe.
Il faut reconnaître que cette chanteuse libanaise a bien saisi le sens et les opportunités offertes par les nouveaux médias et les nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Pascale a, en effet, réussi à bien cibler son public et à le convaincre en puisant dans des airs et rythmes qui caractérisent chaque pays du monde arabe. Ses deux chansons marocaines lui ont permis d'atteindre deux objectifs, en même temps: conquérir le public marocain et se voir ouvrir un nouvel horizon de diversité musicale et culturelle.
Cette belle expérience ne s'arrête pas là d’autant que l’artiste aime le Maroc. Elle va, en effet, interpréter une nouvelle chanson marocaine et la tourner en vidéo-clip dans le Sahara marocain.
C'est que la chanteuse libanaise qui se distingue de celles de sa génération, n'est pas un pur produit de l'image. Elle n'a pas réussi un casting où l'on doit mettre en valeur ses atouts physiques. Pascale Michaâlani a commencé quand elle était à l'école où elle se faisait toujours remarquer dans les fêtes de fin d'année.
Et comme si sa destinée était déjà toute tracée, elle s’est fait remarquer par le grand poète libanais Tawfik Barakat qui lui a proposé une chanson alors qu'elle avait à peine seize ans. Conquis et convaincu par ses potentialités, il l'a fait connaître à plusieurs poètes et musiciens, ce qui lui avait permis de se familiariser avec la musique.
C’est le début d’une carrière solide basée sur des fondements sûrs. C'est d'ailleurs ce qui permet à Pascale Michaâlani de se retrouver dans la diversité des styles et de chanter de nombreux genres allant du classique au romantique en passant par le rythmé, le coloré, le dansant et le patriotique.
Pour autant, cette chanteuse originale parvient à entretenir l'équilibre entre sa vie familiale et artistique qui lui impose déplacements et séparation. Sauf que le choix est d'ores et déjà fait: si elle devait choisir entre son foyer et la chanson, c'est la famille qui aurait la priorité.