Leur parcours s'est arrêté dès dimanche, mais le boxeur Wassim Abou Sal et le nageur Yazan Al Bawwab, deux des huit athlètes de la délégation palestinienne, ont exprimé leur fierté de participer aux Jeux olympiques de Paris, y voyant "déjà une victoire".
Abou Sal, 20 ans et premier boxeur palestinien à participer aux JO, s'est incliné aux points face au Suédois Nebil Ibrahim en 16e de finale (- 57 kg). "Les Jeux olympiques sont déjà une victoire pour la Palestine", a estimé le jeune sportif.
Montrant le drapeau palestinien sur son maillot, Abou Sal a déclaré à l'AFP: "Je représente ce drapeau, ce peuple, les prisonniers, les blessés et les martyrs. Je suis désolé d'avoir perdu aujourd'hui, mais je vous promets que je m'entraînerai jour et nuit pour les années à venir jusqu'en 2028 afin de hisser le drapeau palestinien sur les podiums."
Lors de la cérémonie d'ouverture vendredi, le boxeur portait une chemise blanche brodée d'avions de chasse noirs larguant des bombes sur des enfants jouant au foot, et sur le col, des rameaux d'olivier.
D'après le dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza dimanche, 39.324 personnes sont mortes, principalement des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, désormais dans son dixième mois.
Autre Palestinien en lice dimanche, le nageur Yazan Al Bawwab, 24 ans, a été éliminé en séries du 100 m dos, mais pense que sa participation a mis en lumière son peuple et donnera un élan à ses compatriotes sportifs.
"J'ai eu un moment rien que pour la Palestine, une ligne d'eau pour la Palestine. Je pense que c'est mon message de paix. Nous essayons de faire comprendre au monde que nous sommes des êtres humains. Je peux faire du sport comme tout le monde (...) Nous voulons faire du sport comme tout le monde", a-t-il déclaré aux journalistes après sa course.
"Je ressemble à un enfant de Gaza et le fait est que, grâce au sport, vous m'écoutez et vous vous intéressez à ce que je dis, alors que personne ne s'intéresse à ce que disent les Palestiniens, c'est donc mon message de paix", a ajouté celui qui a nagé avec un petit drapeau palestinien peint sur le torse.
Abou Sal, 20 ans et premier boxeur palestinien à participer aux JO, s'est incliné aux points face au Suédois Nebil Ibrahim en 16e de finale (- 57 kg). "Les Jeux olympiques sont déjà une victoire pour la Palestine", a estimé le jeune sportif.
Montrant le drapeau palestinien sur son maillot, Abou Sal a déclaré à l'AFP: "Je représente ce drapeau, ce peuple, les prisonniers, les blessés et les martyrs. Je suis désolé d'avoir perdu aujourd'hui, mais je vous promets que je m'entraînerai jour et nuit pour les années à venir jusqu'en 2028 afin de hisser le drapeau palestinien sur les podiums."
Lors de la cérémonie d'ouverture vendredi, le boxeur portait une chemise blanche brodée d'avions de chasse noirs larguant des bombes sur des enfants jouant au foot, et sur le col, des rameaux d'olivier.
D'après le dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza dimanche, 39.324 personnes sont mortes, principalement des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, désormais dans son dixième mois.
Autre Palestinien en lice dimanche, le nageur Yazan Al Bawwab, 24 ans, a été éliminé en séries du 100 m dos, mais pense que sa participation a mis en lumière son peuple et donnera un élan à ses compatriotes sportifs.
"J'ai eu un moment rien que pour la Palestine, une ligne d'eau pour la Palestine. Je pense que c'est mon message de paix. Nous essayons de faire comprendre au monde que nous sommes des êtres humains. Je peux faire du sport comme tout le monde (...) Nous voulons faire du sport comme tout le monde", a-t-il déclaré aux journalistes après sa course.
"Je ressemble à un enfant de Gaza et le fait est que, grâce au sport, vous m'écoutez et vous vous intéressez à ce que je dis, alors que personne ne s'intéresse à ce que disent les Palestiniens, c'est donc mon message de paix", a ajouté celui qui a nagé avec un petit drapeau palestinien peint sur le torse.