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Personne ne fait rien pour rétablir les choses au niveau des parkings de la ville, et ce sont toujours les citoyens qui continuent à subir l’arnaque et même la violence verbale durant les moments de pic de l’année, y compris la saison d’estivage.
Comme nous l’avons soulevé à plusieurs reprises, la gestion des parkings de la ville nécessite une vraie volonté au niveau des décideurs de faire appliquer la loi, et faire respecter les clauses du cahier des charges bafouées au vu et au su du conseil municipal et des autorités locales.
Le premier et sérieux problème qui rend tout encaissement illégal au sein des parkings, est incontestablement celui de la sous location, car l’acquéreur du marché procède directement à la répartition et la sous location des espaces pour repartir les poches bien pleines avec une satisfaisante marge de bénéfices, laissant les citoyens face à des exploitants dénués de toute légitimité. Une pratique illégale pourtant admise par les responsables qui évitent d’intervenir pour rétablir l’ordre dans les parkings de la ville.
«J’étais avec ma famille dans un parking situé en face du siège de la province. En sortant, j’ai remis 2 dirhams l à un jeune portant un gilet sans badge ou indications. A ma grande surprise, il m’a exigé 5 dirhams sinon je devrais chercher un autre parking », nous a confié un citoyen scandalisé par l’insolence et la violence verbale de l’exploitant du parking.
Au parking de la place Moulay El Hassan comme à celui de Bâb Marrakech, des jeunes issus d’autres villes, le ton et les propos violents, portant des gilets et des carnets, vous exigent cinq dirhams à chaque fois que vous garez votre voiture, sinon vous faites la cible de propos violents, insolents et déplacés. Un problème qui dure depuis plusieurs années, et qui a pris des formes assez scandaleuses la saison dernière avec l’exploitation illégale de passages et de places qui ne figurent même pas sur le cahier des charges.
«Je voulais garer ma voiture devant la foire organisée dans le terrain municipal, un jeune portant un carnet m’a exigé 10 dirhams sous prétexte qu’il avait loué le parking à 300 dirhams rien que pour l’après-midi », nous a déclaré un citoyen, témoin de l’une des scènes les plus honteuses de la gestion d’une ville qui assume en silence.