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Alors, écrire sur cette ville, sur ses lieux, sur la Seine où l’eau devient elle-même magique, cela donne à l’écrivain, et surtout si celui-ci vient de loin, d’une culture arabe en l’occurrence, une force créatrice qui le rend fou de cette ville. C’est la ville la plus occidentale et la plus charmante de l’Europe en particulier et du monde en général.
Ecrire sur Paris, ses lieux de culture, ses librairies, ses bouquinistes installés sur les rives de la Seine est une chose qui fascine les lecteurs. Ceux qui aiment les mots et la vie à travers les images des mots.
Ecrire sur Paris, ses lieux de plaisir, ses jardins, ses salles de cinéma, les statuts des grands écrivains tels Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Charles Baudelaire, et bien d’autres, est une chance qui brille au firmament de la gloire. La gloire d’être un écrivain qui a pu visiter cette ville, ou qui a pu la voir de temps à autre, ou y résider et écrire sur elle avec tant d’amour et de bonheur.
Paris est une fête, selon l’expression du grand écrivain américain Ernest Hemingway. Oui, Paris est une fête où tous les invités sont exceptionnels. Des invités qui sont différents des autres, ceux qui n’ont jamais visité cette merveilleuse ville.
Ecrire sur Paris est un choix d’abord. Celui d’un écrivain qui est à la fois un poète au sens large du mot. C’est-à-dire celui qui aime les mots et voit le monde à travers les mots.
Mais pour écrire sur Paris, il faut la voir, le jour comme la nuit. Et surtout la nuit, car elle n’offre pas ses secrets à n’importe qui, mais seulement à celui qui l’aime.
Ecrire sur Paris est aussi un plaisir pour l’écrivain, et surtout pour un écrivain arabe. Celui qui a déjà lu tant de livres sur elle, et qui a pu l’imaginer dans ses rêves de jeunesse avant même de la découvrir dans un temps magique mais réel. Un jour d’automne où personne ne pense quitter sa ville natale pour aller voir Paris. Mais cet écrivain à cette époque-là était un amoureux de voyage et de cette ville. Cet écrivain a aimé un jour les livres de Françoise Sagan et surtout son premier roman «Bonjour tristesse». Pourtant, il cultive la joie de vivre dans les grandes villes telles Casablanca, New York, Londres et bien sûr Paris.
Mais pour écrire sur Paris avec tant de finesse et d’émotion il faut la voir dans tous ses états d’âme, il faut la visiter quartier par quartier, café par café, à partir du quartier Latin jusqu’aux quartiers de sa banlieue. Il faut prendre un café à la place Saint-Michel comme l’écrivain américain Ernest Hemingway et chercher les belles femmes au «Moulin-Rouge» comme Henry Miller. Voir Paris sans faire cela se réduit à une visite touristique. Or cette visite ne peut jamais mener vers l’écriture, la vraie écriture.