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Remonté contre l'attitude de son équipe en Championnat de France, il avait promis de se changer en jardinier pour couper les mauvaises branches.
Sept jours plus tard, après une victoire contre Porto (2-1) et un large succès contre Evian (4-0), "Carleto" a retrouvé sa placidité.
Surtout, ses joueurs, qui avaient jusque-là montré plus d'affinités pour le luxe de la C1 que le rustre de la Ligue 1, ont réussi à aborder deux matches d'affilée avec le bon état d'esprit.
Le PSG sera-t-il toutefois capable d'enchaîner un troisième match plein mardi à Valenciennes afin d'aborder idéalement dimanche le choc contre Lyon?
Pour parvenir à ce spectaculaire changement d'attitude, Ancelotti n'a pas hésité à trancher dans le vif.
L'Italien serait sceptique face aux comportements quotidiens des joueurs qui n'ont jamais connu rien d'autre que la L1.
Quand il stigmatise "l'attitude" de Nene, accusé de ne pas jouer le jeu du collectif par ses gestes d'humeur, il ne faut pas y voir autre chose.
Egalement passablement énervé par des fuites qui gangrènent l'unité du vestiaire, il se serait donc lancé dans une chasse conjointe aux taupes et au manque de professionnalisme.
Outre Nene, écarté depuis deux rencontres, Sakho, Hoarau, Bodmer ou Sissoko ont d'ores et déjà des têtes de coupables alors que Matuidi, Ménez et Chantôme ont eux celles de survivants.
Les grands vainqueurs du remaniement sont donc globalement les joueurs étrangers, qui, de leur côté, ont peut-être mis quelques mois pour comprendre que la L1 possède ses spécificités.
La promesse de révolution du PSG s'est également accompagnée de changements visibles sur le terrain: fini le milieu à trois, depuis deux matches, Paris s'est mis à jouer en 4-4-2.
Cette évolution permet ainsi au PSG de mettre une pression continue sur la défense adverse.
Surtout, le "serial-buteur" Ibrahimovic peut descendre pour prendre temporairement le jeu à son compte sans crainte que l'attaque soit désertée.
Dans ses consignes en début de saison, Ancelotti avait ainsi demandé à ses joueurs de chercher systématiquement le grand Suédois. Depuis quelques semaines, il serait revenu sur sa consigne et le jeu de son équipe n'en a été que plus varié.
Mais ce système sera efficace aussi longtemps que les deux milieux excentrés accepteront de se replacer défensivement. Pour l'instant, Pastore et Lavezzi se sont parfaitement prêtés au jeu.
Le retour durable de l'expérimenté Motta, garant indéfectible des vertus collectives, peut être une bonne assurance pour se prémunir du risque de rechute.