Peu intellectualisée, sa démarche reste passionnée. Ses travaux possèdent une grande élégance, s’inscrivent parfaitement dans l’histoire de l’art et proposent un émerveillement dans les regards les plus blasés. Et si sa démarche semble extraordinaire, la magie de ses œuvres s’exprime par la poésie de l’ordinaire. « J’ai poursuivi en parallèle des expositions en France et au Maroc. Et je passais de plus en plus de temps ici. Cela s’est fait naturellement comme une évidence. J’ai partagé le quotidien des gens simples du Maroc et je ne fréquentais pas les Occidentaux. J’ai appris beaucoup de leur regard sur des choses de la vie. Puis, j’ai appris à bien relativiser les comportements schématiques de nos sociétés occidentales. Des sociétés où tout doit être expliqué, intellectualisé et où il n’y a pas de place pour l’humain. J’ai trouvé ici ce que je cherchais depuis longtemps.» C’est tout à fait clair. Véronique préfère la face cachée des choses chères à elle. C’est ainsi que l’insoupçonnable noblesse de notre peintre se niche dans la beauté de son regard, au rang de sa quête. « Je ne me sens plus chez moi en France. Et pourtant, je ne suis pas d’ici non plus .C’est alors que j’ai compris l’importance des schémas qu’on nous impose sur tout. Ma peinture n’a cessé d’évoluer avec ce que je vivais : la transformation. Je crois que je suis inclassable parce que j’ai un parcours complètement imprévisible et je remets beaucoup de schémas en cause, notamment le fait d’avoir plusieurs vie dans une vie et que rien n’est vraiment décidé. Il faut être disponible pour recevoir ce qui doit arriver. Et je ne connais pas la suite, je cherche encore… », conclut-elle. Ceci dit, elle s’attache à rendre l’étrangeté du quotidien à travers les natures désincarnées qui se traduisent par le trait, la touche et la couleur, mais aussi et surtout par l’esprit de l’artiste. La splendeur et l’élégance de ses couleurs sont le fruit d’un travail particulièrement humain. Un travail magnifié par la beauté de l’éclairage et la candeur d’une artiste dont la création constitue le souffle et l’énergie.
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Parcours de Véronique Engels : Une figure éprise d’art et de libertéJeudi 5 Mars 2009
Personnalité riche et simple, Véronique Engels est considérée comme une des artistes les plus sensibles à la beauté de l’univers. Figure éprise d’art et de liberté, elle témoigne d’un parcours assez distinct. « Je suis artiste autodidacte. La peinture m’est arrivée à mi-chemin de la vie, il y a très peu de temps, à peine dix ans. J’ai eu un parcours atypique de vraie autodidacte dès mon plus jeune âge. J’essayais de comprendre peut être cette différence qui m’animait et je cherchais», confie Véronique Engels. Née en 1966, au Nord de la France, Véronique exprime sa volonté d’embrasser la spiritualité très tôt. « J’étudiais la philosophie hindoue pour le plaisir. J’ai pratiqué pendant dix ans le yoga. Je pense que cela a développé chez moi une autre dimension.» Ensuite, en 1998, elle commence à voyager un peu partout. « Je suis partie en Inde pendant un an pour pouvoir tout ressentir. Je rédigeais quelques écrits et je dessinais un peu. J’ai également voyagé en Asie, en Jordanie. Lorsque je suis rentrée de Jordanie, un graphisme à l’encre de Chine s’est imposé à moi. Et là, tout a commencé. Une amie de Lille l’a vu et m’a invitée à un marché de l’art qui se créait, quelque chose en parallèle des institutions, et je l’ai écoutée. J’ai fait donc cette première expérience avec le public de la rue en 2001», explique-t-elle.
Peu intellectualisée, sa démarche reste passionnée. Ses travaux possèdent une grande élégance, s’inscrivent parfaitement dans l’histoire de l’art et proposent un émerveillement dans les regards les plus blasés. Et si sa démarche semble extraordinaire, la magie de ses œuvres s’exprime par la poésie de l’ordinaire. « J’ai poursuivi en parallèle des expositions en France et au Maroc. Et je passais de plus en plus de temps ici. Cela s’est fait naturellement comme une évidence. J’ai partagé le quotidien des gens simples du Maroc et je ne fréquentais pas les Occidentaux. J’ai appris beaucoup de leur regard sur des choses de la vie. Puis, j’ai appris à bien relativiser les comportements schématiques de nos sociétés occidentales. Des sociétés où tout doit être expliqué, intellectualisé et où il n’y a pas de place pour l’humain. J’ai trouvé ici ce que je cherchais depuis longtemps.» C’est tout à fait clair. Véronique préfère la face cachée des choses chères à elle. C’est ainsi que l’insoupçonnable noblesse de notre peintre se niche dans la beauté de son regard, au rang de sa quête. « Je ne me sens plus chez moi en France. Et pourtant, je ne suis pas d’ici non plus .C’est alors que j’ai compris l’importance des schémas qu’on nous impose sur tout. Ma peinture n’a cessé d’évoluer avec ce que je vivais : la transformation. Je crois que je suis inclassable parce que j’ai un parcours complètement imprévisible et je remets beaucoup de schémas en cause, notamment le fait d’avoir plusieurs vie dans une vie et que rien n’est vraiment décidé. Il faut être disponible pour recevoir ce qui doit arriver. Et je ne connais pas la suite, je cherche encore… », conclut-elle. Ceci dit, elle s’attache à rendre l’étrangeté du quotidien à travers les natures désincarnées qui se traduisent par le trait, la touche et la couleur, mais aussi et surtout par l’esprit de l’artiste. La splendeur et l’élégance de ses couleurs sont le fruit d’un travail particulièrement humain. Un travail magnifié par la beauté de l’éclairage et la candeur d’une artiste dont la création constitue le souffle et l’énergie. AYOUB AKIL
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