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L’aménagement de ce parc, avec le concours de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat signée par des départements ministériels, la wilaya de la région de Chaouia-Ouardigha, le Conseil provincial de Settat, la municipalité de la ville et la CFCIM.
Le projet contribuera également, et à coup sûr, à combler le déficit de l’offre locale en matière de lots industriels aménagés.
Subventionné à hauteur de 21% par le ministère de l’Industrie du Commerce et des nouvelles Technologies et le ministère de l’Intérieur, le reste étant financé par d’autres partenaires, le projet sera réalisé sur un terrain communal de 20 hectares, pour un montant de 100 millions de DH.
Selon les données de la Délégation provinciale de l’industrie et du commerce, le montant global des investissements que le projet est susceptible de recevoir serait de l’ordre de 700 millions de DH, soit sept fois le montant injecté dans l’aménagement du site.
Fruit de la coopération maroco-française, ce projet constitue une duplication du modèle réussi suivi par la CFCIM dans l’aménagement et la gestion des Parcs industriels de Bouskoura et Ouled Saleh, dans la province de Nouaceur, et sera le premier en son genre à être lancé par la Chambre hors du Grand Casablanca.
Settat bénéficiera ainsi de l’expérience de la Chambre en matière de gestion des espaces d’accueil au niveau du projet de la pépinière d’entreprises de la ville.
En effet, dans un objectif de faciliter la création d’entreprises par les jeunes promoteurs, de réduire le taux d’échec des entreprises nouvellement créées et de promouvoir l’emploi, la gestion de la pépinière d’entreprises de Settat sera confiée à la CFCIM qui garantira un espace et des services communs au service de l’entreprenariat jeune.
Les projets novateurs et à fort potentiel de développement qui seront abrités au sein de la pépinière d’entreprises bénéficieront, par conséquent, de l’appui et de l’assistance nécessaires au développement de leurs activités: gardiennage, secrétariat commun, espace d’affaires, comptabilité, conseil juridique, financier et économique et autres activités et services.
A signaler que l’aménagement du nouveau parc industriel de Settat s’inscrit également dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle, initié par le ministère de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, dans une logique de création de richesses et d’emplois à même d’offrir de meilleures opportunités de développement humain, grâce à la fédération de l’action et des efforts des acteurs publics et privés.
En mobilisant et coordonnant les actions de l’Etat et des opérateurs économiques, le Pacte national pour l’émergence industrielle, qui formalise le contrat programme couvrant la période 2009-2015, vise notamment à construire un secteur industriel fort et à créer un cercle vertueux de croissance.
A rappeler au passage que le contrat programme a, à son tour, pour objet de préciser le programme de déploiement de la stratégie de développement industriel du Maroc et vise, d’autre part, à contractualiser les engagements réciproques de l’Etat et du secteur privé.
C’est donc dans la droite ligne de cette stratégie que le projet du nouveau Parc industriel de Settat est prévu et devra créer de cette façon plus de 4000 nouveaux emplois directs et un nombre encore plus important d’emplois indirects.
Les travaux de viabilisation du site devraient démarrer au deuxième semestre 2012 et dureront une année, a déclaré à la MAP Mounir Benyahya, directeur des Parcs industriels à la CFCIM, soulignant, par ailleurs, que ce projet s’inscrit dans la continuité du partenariat qui lie la CFCIM au ministère de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, stimulé par le succès des parcs de Bouskoura et d’Ouled Saleh.
La volonté d’essaimage de ces parcs industriels nouvelle génération aux autres régions du Royaume a été confirmée par les gouvernements du Royaume du Maroc et de la République française lors de la 10ème réunion de haut niveau, tenue à Paris en juillet 2010, a rappelé M. Benyahya, qui a précisé que les objectifs visés par la CFCIM dans le cadre de ce projet sont multiples, à savoir la valorisation de l’expérience acquise sur les parcs existants en prolongeant un partenariat public/privé, la participation au développement régional de ses actions, la mise à la disposition des investisseurs d’un foncier industriel à bas coût et la confirmation du rôle de la Chambre comme facilitateur des échanges entre le Maroc et la France.
Après la réalisation de ce projet, le secteur de l’emploi dans la région de Chaouia-Ouardigha, aux perspectives économiques prometteuses, connaîtra certainement un bond en avant notable.
Le tissu industriel dans cette région, la 4ème région industrielle au niveau national, sera consolidé davantage, eu égard aux potentialités existantes et aux opportunités offertes.
Le secteur de la chimie et parachimie, avec sa filière cimentière, fait déjà de la province de Settat, et la région de Chaouia-Ouardigha en général, le premier pôle national de production du ciment.
La région compte plus de 454 unités industrielles structurées et de renommée mondiale et plusieurs autres secteurs y prospèrent, dont ceux de l’Agroalimentaire, du textile et du cuir.
D’autres industries sont aussi en train d’émerger dans la région, en l’occurrence l’industrie métallurgique et mécanique, grâce à l’installation de projets structurants comme les laminoirs, ou encore l’industrie automobile, avec l’arrivée des équipementiers et des unités spécialisées dans la fabrication de matériel électronique pour les moteurs.
Ces prouesses sont appelées à se conforter durant les années à venir, notamment avec la nouvelle stratégie de positionnement industriel et commercial qui fera profiter la région de ses opportunités et divers pôles de compétences.
En chiffres, le secteur de l’industrie place la région, à juste titre, comme 4ème région industrielle du Royaume, avec une présence stratégique de l’Office chérifien des phosphates (OCP) qui, à lui seul, réalise les 2/3 de sa production industrielle.
Quelque 48 % des implantations du secteur sont concentrées dans la province de Berrechid, le reste étant réparti dans les trois autres provinces de la région, Settat, Benslimane et Khouribga.