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Voilà quelques semaines que la situation est tendue dans la capitale de la province du Sind.
Les violences ont débuté mercredi matin dans le nord de la ville et se sont propagées rapidement dans d’autres quartiers. Des échanges de tirs ont eut lieu entre des mohadjirs, autrement dit des migrants venus d’Inde, et des pachtouns venant originairement de la frontière afghano-pakistanaise. Les hôpitaux ont fait état de plusieurs victimes tuées par balles et de nombreux blessés.
Au cours de la journée des voitures et des bus ont été incendiés et certains quartiers ont rapidement pris des airs de « ville fantôme ».
Les conflits ethniques sont récurrents dans la mégalopole du sud du pays, des conflits qui sont souvent doublés de tension politique, car à Karachi, les clivages ethniques recoupent généralement des clivages politiques. En mai 2007, la ville s’était ainsi transformée en véritable champ de bataille et plus de 40 personnes avaient perdu la vie en deux jours.
Les autorités sont donc particulièrement attentives à ces tensions et essayent de juguler la montée de la violence. Malgré le déploiement de policiers et de troupes paramilitaires, des coups de feu ont été entendus mercredi jusque tard dans la nuit.