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Soulignons que ladite cérémonie se déroulait dans un Palais des congrès flambant neuf, inauguré à l’occasion de ces festivités qui se poursuivront jusqu’au 27 février. Ce bijou, apprend-on, aurait coûté la bagatelle d’un milliard cinq cent millions de centimes.
Avant les allocutions d’usage, axées pour l’essentiel sur l’historique et les acquis du Festival, la soirée débuta en musique avec Karima Skally et Abdelkader Ghani qui ont interprété chacun deux chansons égyptiennes, en compagnie des élèves d’une école locale. A propos des titres interprétés, on retiendra que ce choix n’a pas eu l’unanimité auprès de l’assistance dont une partie aurait préféré des morceaux marocains en de telles circonstances.
Intervenant à cette occasion, le directeur du Festival, Charaf Eddine, a donné les raisons pour lesquels des films marocains et égyptiens avaient été retenus en compétition officielle. A propos du choix des productions marocaines, il a en substance indiqué que le cinéma national est prioritaire. S’agissant des films égyptiens, il a rappelé que ceux-ci étaient très appréciés partout dans le monde arabe, en particulier à Dakhla où ils comptent de nombreux adeptes parmi les habitants.
Soulignons que contrairement à ce qui était prévu initialement, seules trois vedettes étaient honorées. Il s’agit en l’occurrence de la vedette canarienne Patricia Albarado, le Marocain Mohamed Khouyi et le monument égyptien Yahya Fakharani.
Dans une allocution pleine d’émotion, chacun des trois nominés a exprimé sa joie. Celle de Fakharani était particulièrement touchante. Il a déclaré qu’avec 50 prix dans sa bibliothèque, il s’est toujours dit qu’il réserverait le plus cher à son cœur à l’Egypte et c’est le prix de Dakhla qui mérite cette place.
Pendant la distribution des prix honorifiques, le président du Conseil provincial a exprimé sa joie, lui, l’homme du désert habitué aux étoiles célestes d’assister à la décoration de grands artistes aux côtés de cette panoplie d’étoiles terrestres.
Les membres du jury, qui auront à se prononcer sur le choix des films en lice, ont ensuite été présentés au public avant d’exprimer chacun sa fierté d’appartenir à ce jury.
La soirée s’est achevée par la projection du film « Houdoud wa houdoud » de Farida Belyazid, suivie d’un dîner en l’honneur des invités du Festival offert par le wali.