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Tous les accusés ont comparu en état de liberté provisoire, le mercredi 20 avril 2011, devant la Chambre criminelle dont le président Maître Bechar a dû reporter l’audience au 11 mai courant sur demande de la défense.
A souligner que l’ex-président du conseil municipal de Khouribga, Mehdi Athmoune, a été révoqué par un décret publié le 19/06/2008 au Bulletin officiel suite à un rapport de l’Inspection générale de l’administration territoriale.
Le décret mettait l’accent sur un ensemble d’irrégularités commises par ledit président dont la violation de la réglementation des marchés publics, la délivrance illégale des autorisations de construire, l’absence de documents comptables, l’existence de fonctionnaires fantômes, entre autres.
Ce dossier figure parmi quinze autres en relation avec des malversations et exactions commises par des responsables communaux et administratifs et qui sont encore au stade d’enquête judicaire ou au niveau de l’instruction.
Plusieurs avocats du Barreau de Rabat et de Khouribga se sont portés partie civile au nom de la protection des deniers publics.
L’opinion publique locale attendait avec impatience ce procès qui ne manquerait pas de rebondissements. Certains individus qui se croyaient intouchables et au-dessus de la loi doivent payer de leurs forfaits.
Dans le cadre d’un autre dossier, ont comparu mercredi 20 avril devant la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Khouribga le même Mehdi Athmoun, aux côtés de deux autres députés, M’Hamed Zakrani (Parti authenticité et modernité), président de la commune de Khouribga, et son premier vice-président, Hamid El Archi (Rassemblement national des indépendants). Ils étaient également poursuivis pour détournement de deniers publics, corruption, et trafic d’influence.