Cette édition, dont la ville de Marseille est l'invitée d'honneur, met en avant la position de Tanger, qui a été, au fil des différentes époques, un point de passage des migrations, qu’elles soient internes ou internationales, ainsi que pour les candidats à l’immigration irrégulière.
Selon une note de présentation de l'événement, Tanger dispose d'une grande capacité à accueillir ces flux humains, faisant de l'immigration un signe de la réintégration économique de la ville du Détroit à l'échelle nationale et internationale.
Quant à Marseille, elle constitue également un point de passage majeur grâce à son port, qui continue à accueillir des migrants cherchant à rejoindre l’Europe, ce qui engendre diverses contradictions sociales au sein de la ville.
La cérémonie d'ouverture de cet événement culturel a été marquée par un concert musical intitulé "Un voyage dans les Maqâmât", animé par l'artiste Abdellah Bayati, qui a plongé le public dans l'univers de la musique avec des "Mawawil" et une sélection de morceaux classiques du répertoire arabe et marocain.
Dans ce sillage, le président du Forum de la pensée, de la culture et de la créativité, organisateur du festival, Khalil Damoun, a souligné que le choix du thème de la migration vise à démontrer que ce phénomène ne se limite pas seulement à la recherche d'emploi ou à la nécessité de fuir certaines conditions, précisant que l'objectif est de mettre en lumière la contribution de différentes générations de migrants dans les pays d’accueil, en termes de formation d’une identité culturelle plurielle, à même de favoriser leur intégration dans les sociétés d’accueil tout en restant attachés à leur pays d’origine, à leurs valeurs et à leur patrimoine.
Bouillon de culture
Le Festival du court métrage, qui se tient actuellement à Tanger, a rendu un vibrant hommage au journaliste, nouvelliste et poète Abderrahim Acher pour les grands services qu'il a rendus dans les médias, ainsi que pour son parcours littéraire.
Cet hommage rendu à Abderrahim Acher intervient après une brillante carrière professionnelle partagée entre le journalisme et l’écriture littéraire créative.
Abderrahim Acher, qui a à son actif de nombreux poèmes, romans et nouvelles, exerce le journalisme depuis plus d'un quart de siècle, poursuivant sa noble mission médiatique avec ses collègues de la profession dans la ville de Marrakech. Il est aussi directeur de publication de la revue du club de la presse, militant associatif et directeur d’un forum de cinéma.