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S'agissant maintenant de l'autocritique, l'USFP ne fait pas non plus dans la dentelle. Et c'est tant mieux. Car, qui des autres partis a jusqu'ici osé ce difficile exercice de l'autocritique, entrepris d'identifier, reconnaître et tenter de traiter ses maux à la racine ? Un diagnostic rigoureux de la situation du parti à la lumière des développements politiques connus par le pays, depuis l'avènement du gouvernement d'alternance jusqu'à aujourd'hui, est au cœur de la plateforme de débat préparée et déjà rendue publique par le parti. C'est cette plateforme qui sera soumise aujourd'hui à l'appréciation des militantes et militants du parti, munie également des grandes orientations tracées par le même parti en vue de reconquérir le titre qui a souvent été le sien, soit celui de parti leader et de fer de lance du projet de société démocratique, progressiste et moderniste.
S'agissant du volet diagnostic, cette plateforme soulève courageusement plusieurs interrogations. Pourquoi l'USFP en est-il arrivé là où il est aujourd'hui ? Et pourquoi cette débâcle qui a affecté le processus démocratique national ? Pour quelle raison l'échéance du 7 septembre 2007 n'a-t-elle pas propulsé le champ politique de manière à passer du stade du consensus à celui du verdict des urnes ? Quel impact la situation politique générale a-t-elle eu sur le déroulement des législatives du 7 septembre et sur les résultats de ces élections ? La gestion de ces résultats constitue-t-elle un indicateur sur le recul du processus démocratique ? Ces résultats ont-ils négativement impacté la vie partisane et politique en général ? En quoi les raisons subjectives de l'USFP ont-elles influé sur l'issue du processus démocratique ? Comment l'USFP a-t-il géré l'échéance du 7 septembre et ses résultats ? Quelle est la responsabilité du Bureau politique de l'USFP dans tout cela? Et quelle réponse peut apporter l'USFP aujourd'hui pour se refonder et, partant, reconquérir son rôle clef et son leadership sur la scène politique et sociale du pays ?
Ce sont là autant de questions, serait-on tenté de dire salutaires, pour que l'USFP retrouve sa réelle position de premier parti national capable de jouer les premiers rôles autant sur le plan politique, social, qu'économique, dans ce nouveau Maroc qui creuse son sillon, avance à pas sûrs pour décrocher sa place au sein des pays développés.