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Invité à un débat en marge du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (SIEL), il a confié que cet attachement et cette relation passionnée et exceptionnelle avec la langue arabe se sont imposés à lui grâce à sa grand-mère qui ne cessait de lui conseiller la nécessité de s’y attacher tout en l’encourageant à s’ouvrir sur d’autres univers et d’autres langues vivantes.
“Pourtant, ma relation avec la langue française est tout à fait naturelle et n’est point névrotique alors que la langue arabe reste pour moi le médium pour partager mon univers romanesque avec mes lecteurs”, a confié l’auteur du roman “Les doigts de Lolita“ lors d’une causerie animée par la journaliste Saïda Charaf.
Soulignant, par ailleurs, le génie du conte populaire arabe, Ouassini a reproché aux écrivains arabes le fait de négliger cet immense patrimoine, citant à l’appui, entre autres, les fabuleuses fables “Kalila wa Dimna”, un roman qui continue à inspirer des auteurs européens et latino-américains, dont Marcel Proust qui a confié que son univers romanesque a été profondément influencé par le chef-d’œuvre d’Ibn Al Moukafaâ.
Ouassini Laârj, qui a décroché en 2007 le prix de littérature Cheikh Zayed, est l’auteur notamment de “La fin des rêves de la douce Meryem”, “Les balcons de la mer du Nord”, “Les cendres de l’Orient” ou encore “le Prince” qui a suscité une vive polémique à sa sortie en Algérie et ce, en raison du sujet de l’œuvre qui évoque le parcours du résistant algérien l’émir Abdelkader.